L’aviation israélienne a frappé samedi, 24 mars, la ville de Rafah dans la bande de Gaza.
Des sources locales ont mentionné une explosion, entendue dans le sud de la bande de Gaza, et des vols de chasseurs dans le ciel de la région.
Une frappe de l’aviation israélienne a provoqué cette explosion, rapporte la chaîne satellitaire palestinienne, Al-Quds TV.
Selon le rapport, les chasseurs israéliens ont attaqué à trois reprises plusieurs régions dans le nord et l’ouest de la ville de Rafah. Une base des brigades Qassam, branche militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, aurait été la cible de l’attaque. Aucune information n’a filtré sur d’éventuels morts ou blessés de cette attaque.
Chose nouvelle, le centre d’information palestinienne a rapporté que la défense anti-aérienne du Hamas ouvrant le feu en direction des chasseurs israéliens, les ont repoussé.
Crainte d'un assaut commando depuis Gaza
La presse israélienne faisait écho samedi à une crainte de plus en plus large au sein des milieux militaires d'Israël de voir les manifestations de colère palestiniens à Gaza se transformer en assaut contre le sud d'Israël.
Confirmant l’attaque par la voix de son porte-parole, Avichay Adraee, l’armée israélienne a menacé d’intensifier ses frappes sur Gaza et mis en garde les Palestiniens contre toute manifestation à proximité des zones frontalières et tout éventuel dégât infligé aux équipements militaires et sécuritaires installés par le régime de Tel-Aviv dans la zone frontalière. Les experts politiques et militaires relèvent par allieurs la fragilité dont fait preuve une armée israélienne superéquipée qui craint désormais des manifestants palestiniens non-armés.