John Bolton, futur conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui était connu pour ses positions très dures à l’égard de l’Iran et de la Corée du Nord, a apparemment fait volte-face.
John Bolton, connu pour ses positions très dures à l’égard de l’Iran et la Corée du Nord, succédera prochainement à Herbert Raymond McMaster au poste de conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.
Durant son interview avec la chaîne Fox News, des questions sur divers pays, dont l’Iran et la Corée du Nord, ont été soulevées, mais Bolton a essayé de prendre ses distances par rapport à ses déclarations passées :
« Tout au long de ma carrière, j’ai écrit une quantité indénombrable d’articles, de rapports et de notes. Je ne compte plus combien de conférences et d’interviews j’ai données au cours des 11 dernières années. Tout cela est encore disponible, je n’ai jamais eu honte de mes avis. Mais franchement, ce que j’ai dit à titre privé est maintenant derrière moi, ou du moins le sera à compter du 9 avril. Ce qui est important désormais, c’est ce que dit le président et les conseils que je lui donne. »
Ces déclarations sont pourtant loin de dissiper les inquiétudes des alliés asiatiques de Washington. À ce sujet, le journal Washington Post rappelle que John Bolton devient le nouveau conseiller à la sécurité nationale des États-Unis à un moment névralgique marqué par la reprise des interactions entre la communauté internationale et Pyongyang.
Le président sud-coréen s’apprête à rencontrer à la fin du mois d’avril le leader nord-coréen qui devra également être reçu en mai par le président américain, rappelle le journal.