La victoire fulgurante de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale a fait échouer un plan américano-israélien pour cette région. C’était dans le cadre de ce plan que des éléments israéliens, jordaniens et otaniens s’étaient déployés dans la Ghouta, avec pour mission de lancer des opérations militaires sur plusieurs fronts contre Damas.
Citant la chaîne d’information Al-Rased, l’agence de presse Fars News rapporte que le plan américano-israélien pour reprendre l’initiative sur les champs de bataille, à l’aide de l’OTAN, a été désamorcé.
Le plan prévoyait de fournir l’appui aérien aux terroristes agissant dans la Ghouta orientale, afin qu’ils puissent asseoir leur contrôle sur une vase partie de la province de Damas et cela, dans l’illusion de préparer un renversement du gouvernement d’Assad.
Ce plan a été révélé et le commandement militaire syro-russe, en collaboration avec la cellule d’opérations conjointes des forces de la Résistance, a lancé l’opération de la libération de la Ghouta pour écarter les dangers qui menaçaient la capitale.
Une fois qu’il s’est avéré que les groupes terroristes n’étaient pas capables de résister face aux attaques de l’armée syrienne et après la chute des districts d’al-Nachabia et d’al-Mohammadia pendant les premiers jours de l’opération de l’armée dans la Ghouta orientale, la cellule d’opérations des forces américaines dans la base d’al-Tanf située au triangle frontalier syro-irako-jordanien a ordonné à sa brigade de mercenaires d’arrêter toutes les opérations qui lui avaient été confiées ; et cette brigade comprend environ 1500 effectifs militaires américains, britanniques, français, jordaniens et israéliens déployés dans la Ghouta. L’ordre d’arrêter les opérations a été décrété depuis le siège du CENTCOM (commandement central des États-Unis) à Doha.
Le CENTCOM américain a ensuite décrété le retrait de ces forces vers Arbeen, Zamlaka et Douma et puis leur évacuation de la Ghouta, ce qui s’est réalisé avant la réussite de l’armée syrienne et de ses alliés, consistant à partager la Ghouta en trois zones séparées.
Des rapports confirment également que le commandement américain a lancé des négociations confidentielles avec les parties impliquées dans les batailles pour évacuer ces forces dont le plan avait échoué. Une entente aurait alors été trouvée entre les forces américaines et les services de renseignement militaires turcs. Mais la Turquie souhaitait aider à l’évacuation de la brigade des forces étrangères et pas les éléments du Front al-Nosra, et leur transfert vers Idlib.
Dans l’étape suivante, suite à l’effondrement rapide du camp des terroristes dans la Ghouta où l’armée syrienne faisait preuve de progrès fulgurants, le CENTCOM craignait que les éléments terroristes ne soient capturés par les forces syriennes et leurs alliés ; ce qui aurait pu rendre la donne encore plus compliquée pour les Américains. Dans un décret direct, les Américains ont donc ordonné aux groupes terroristes dont Faylaq al-Rahmane et Jaich al-Islam de permettre aux civils habitant la Ghouta de quitter la zone. Ils cherchaient par là à mêler à la foule les éléments de la brigade de mercenaires étrangers pour qu'ils puissent quitter la Ghouta avec les civils. C'est également ainsi que les services de renseignement turcs ont procédé à leur transfert vers al-Tanf et des zones particulières sous contrôle américain dans le nord syrien.
De cette façon à partir du 15 mars, les groupes terroristes ont commencé à appliquer l'ordre et un groupe de 960 mercenaires étrangers a jusqu’ici quitté la Ghouta, pour être transféré ailleurs.
Les parties impliquées avaient conclu que l’évacuation de la Ghouta orientale se fasse en l’espace de 72 heures, d’autant plus qu’un grand nombre de mercenaires s’étaient déjà rassemblés aux alentours de Douma et attendaient leur évacuation vers d’autres régions.
Les parties impliquées avaient insisté à ce que l’armée syrienne et ses forces alliées poursuivent leurs opérations militaires dans le sud-ouest de la Ghouta et sur le front de Harasta, de sorte que le déroulement des opérations ne perturbe pas le processus d’évacuation des civils, mais aussi des mercenaires étrangers par le passage d’al-Wafidine.
Et pour terminer, l’article ajoute qu’une fois que l’évacuation des mercenaires aura été terminée, l’armée syrienne poursuivra ses opérations jusqu’au nettoyage du dernier pouce de terrain dans la Ghouta de la présence des terroristes, prévu pour fin mars.