Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce jeudi 15 mars, les membres de l'Assemblée des experts.
L'Ayatollah Ali Khamenei a reçu en audience les membres de cette instance qui est chargée, selon la Constitution iranienne, de désigner le leadership et d'en évaluer l'action. Elle est elle-même, élue au suffrage universelle.
Il a évoqué la guerre sans merci que mènent les ennemis contre l'Iran et qui englobe à la fois tous les domaines, politique, économique, social culturel et sécuritaire: "Cette guerre, ce n'est pas l'Iran qui l'a commencé comme d'aucuns veulent le faire croire. Car nos ennemis s'opposent à l'essence même de l'ordre islamique, à ce qu'il est un État religieux fort de valeurs et d'une idéologie basée sur la lutte pour la justice sociale et contre la tyrannie. Cette idéologie qui se place sans cesse du côté des opprimés, incite les oppresseurs à l'assaillir. Il y a là une lutte qui date de la nuit des temps, suivant même les versets coraniques."
Cette lutte, selon le Leader de la Révolution islamique sera gagné par les justes, "puisque ce sont eux qui sont parés de la foi, de la patience et de l'esprit de résistance et que la victoire appartient aux Résistants".
L'Ayatollah Khamenei a salué les progrès de l'Iran, cible "d'une offensive d'envergure à la fois politique, économique, militaire, sécuritaire et culturelle des États-Unis et du régime sioniste".
"Ce sont des victoires qui n'auraient jamais eu lieu, sans le dévouement de nos jeunes, de ceux qui, instruits à l'école de l'islam, ont fait don de leur sang en Syrie et ailleurs", a-t-il ajouté.
Il a appelé en ce sens les membres de l'Assemblée des experts tout comme les responsables du pays à l'action: "Que nos autorités repoussent la tentation du luxe qui nuit à l'ordre islamique. La confiance de notre peuple en nous ira grandissant s'il n'y a pas de contraste entre notre parole et nos actes... La jeune génération est loin des années de guerre (années 80). Pourtant, elle n'a pas perdu la foi et continue à tenir tête, avec la même ferveur que celle du début de la Révolution, à la tyrannie des grandes puissances."