La ville de Qods ne sera jamais été libérée par une résolution internationale ni une solution politique et diplomatique, mais par la force des armes, a déclaré un analyste politique et militaire libanais.
Le général Amin Hoteit, ancien brigadier général de l’armée libanaise, analyste politique et expert en stratégie militaire, a évoqué, ce mercredi 7 mars, les propos du Leader de la Révolution islamique, les qualifiant de « logiques » et de « naturels ».
Lors d’une rencontre avec le ministre syrien des Œuvres pieuses Abdul Sattar al-Sayed, le jeudi 1er mars à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a déclaré que l’axe de la Résistance passait par l’Iran, la Syrie et le Liban et que tous ces pays, comme un seul homme, devraient se préparer à libérer Qods.
« Cette affirmation s’inscrit dans un cadre logique et naturel, car Qods n’a été libérée par aucune résolution internationale ni aucune solution politique et diplomatique. C’est grâce à une stratégie militaire agressive que Qods sera émancipée », a souligné Amin Hoteit.
Les trois puissances régionales en lice
« Au Moyen-Orient, trois puissances régionales sont en lice à propos de Qods : Israël qui bénéficie d’un soutien indéfectible des États-Unis, autre puissance régionale qui est un allié d’Israël, et finalement l’axe de la Résistance qui a réussi, pendant les dernières années, à défendre la Syrie et à neutraliser les complots des ennemis dans ce pays alors que les groupes terroristes qu’il a repoussés bénéficiaient du soutien d’Israël et de ses alliés régionaux. Ces victoires prouvent que l’axe de la Résistance dispose des moyens et des capacités nécessaires pour transformer sa stratégie militaire en une stratégie offensive. Qods ne sera émancipée que grâce à une stratégie militaire offensive ».
Une Mission importante
« Lorsque l’Ayatollah Khamenei fait allusion aux capacités de l’axe de la Résistance, cela veut dire que cet axe s’est naturellement rapproché d’une stratégie offensive plutôt que défensive. Après son retrait de Syrie, l’axe de la Résistance aura une mission majeure et importante à accomplir, à savoir l’émancipation de Qods. »
Une réponse aux États-Unis
Interrogé pour savoir quel message transmettent à Washington les propos de l’Ayatollah Khamenei, Amin Hoteit a répondu : « Ces propos du Leader de la Révolution islamique sont en effet une réaction à la décision des États-Unis de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. L’Ayatollah Khamenei a souligné, à travers ce discours, que Qods serait bientôt libérée. C’était la Révolution islamique qui avait pour mot d’ordre “Qods, nous arrivons !” et qui a nommé le dernier vendredi du mois de ramadan en tant que “la Journée mondiale de Qods”. Ces faits prouvent que les mesures, entreprises par les États-Unis, sont loin de porter atteinte à la volonté des musulmans d’émanciper Qods. »
Les manœuvres conjointes
L’expert libanais s’est ensuite attardé sur les exercices militaires conjoints entre les États-Unis et Israël dans le sud de la Palestine.
« Ces exercices militaires mettent en évidence, une fois de plus, les politiques hostiles du régime israélien qui a, à plusieurs reprises, prouvé qu’il utiliserait toutes ces capacités militaires en cas de déclenchement d’une nouvelle guerre. De plus, Tel-Aviv entend promouvoir le niveau de la disponibilité de ses militaires pour qu’ils puissent réagir à toute éventuelle offensive. Je crois que l’axe de la Résistance devrait rester prêt à combattre et que ce sont les influentes positions politiques et médiatiques de l’axe de la Résistance qui ont poussé le régime israélien à organiser de telles manœuvres. »