Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, arrivé en Croatie hier soir, a rencontré aujourd’hui la présidente de ce pays, Kolinda Grabar-Kitarovic.
« Nous avons de bonnes relations politiques amicales et nous sommes prêts à élargir nos relations avec l’Iran », a déclaré de prime abord la dirigeante croate, avant d’ajouter : « Les hommes d’affaires croates sont désireux de travailler avec leurs homologues iraniens. Bien sûr, il y a certains problèmes qui, je l’espère, seront résolus, en particulier dans le secteur de l’investissement entre les deux pays. »
La présidente croate a indiqué que les secteurs du tourisme, de l’agro-alimentaire, de la science, de la technologie et de la pétrochimie s’apprêtaient à une coopération accrue entre l’Iran et la Croatie.
« Votre [précédente] visite en Iran a ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays. L’amitié des deux nations iranienne et croate est historique. Une grande délégation économique m’accompagne pour ce voyage et il s’agit de la troisième qui vient en Croatie en un an. C’est un signe en soi de l’intérêt que porte le secteur iranien du commerce et des affaires au fait d’avoir des échanges avec les Croates », a déclaré Zarif.
Et le ministre iranien d’ajouter :
« Nous sommes prêts à renforcer les relations économiques de la même manière que les relations politiques, et certaines des barrières existantes seront surmontées avec intelligence et sagesse. L’Iran peut être un fournisseur d’énergie de qualité pour la Croatie, en particulier en ce qui concerne le pétrole et le gaz. »
Quant aux autres secteurs d’échanges possibles entre l’Iran et la Croatie, le ministre iranien a indiqué : « Dans le domaine des pièces automobiles et dans celui des nouvelles technologies, les deux pays peuvent accroître leurs coopérations. »
Enfin, le chef de la diplomatie iranienne a traité des crises syrienne et yéménite et de la situation dans les Balkans ou encore en Afghanistan avec la dirigeante croate, avant de souligner : « En ce qui concerne les préoccupations communes comme la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, les deux pays peuvent avoir des coopérations bilatérales et multilatérales plus étroites. »