Les habitants de la ville syrienne de Raqqa ont formé un groupe de résistance populaire afin de lutter contre l’occupation américaine.
Dans une vidéo mise en ligne sur internet, de nombreux habitants de Raqqa ont fait part de la mise sur pied d’un groupe de résistance populaire dans le but d’affronter l’occupation des États-Unis.
Les habitants de la ville syrienne ont réaffirmé qu’ils ne permettraient jamais à l’ennemi américain de mettre la main même sur une petite parcelle du territoire syrien.
« Les États-Unis ont recruté les terroristes dans les quatre coins du monde et les ont instrumentalisés pour lancer une guerre sale en Syrie », ont poursuivi les habitants de la ville et d’ajouter : « Les terroristes soutenus par les États-Unis ont réduit à néant Raqqa et massacré ses habitants innocents avec notamment des armes chimiques les plus modernes. »
Ils ont appelé d’autres habitants de Raqqa à rejoindre la résistance populaire pour faire face aux forces d’occupation américaine.
Cette résistance populaire encourage les habitants de la ville à tenir tête à tout stratagème visant à démembrer le pays et à recourir à tout moyen comme la grève, les manifestations, pour faire face aux ruses américaines.
Ils n’ont pas manqué de mettre l’accent sur la sauvegarde de l’intégrité territoriale de la Syrie et scander haut et fort « À bas l’Amérique ».
Depuis mars 2011, la Syrie affronte les terroristes. La coalition conduite par les États-Unis a lancé en 2014 une opération soi-disant contre les terroristes de Daech en Irak et en Syrie, et ce, sans l’aval du gouvernement syrien.
Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé des frappes aériennes contre les positions des terroristes en Syrie en coordination avec le gouvernement de Damas. Appuyée par ses alliés, l’armée syrienne est parvenue à récupérer d’importants territoires des mains des terroristes et à passer à l’offensive sur des axes clés.
La coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis a massacré jusqu’à présent plusieurs citoyens syriens dans les provinces de Raqqa, Deir ez-Zor et Alep et de nombreuses infrastructures du pays ont été réduites à néant.