Le porte-parole du ministère russe de la Défense a averti que les habitants de Raqqa et d’al-Tanf, villes contrôlées par les forces de la coalition américaine et leurs alliés, vivaient dans des conditions très difficiles.
Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a affirmé ce mercredi 28 février que la situation humanitaire à Raqqa et à al-Tanf, deux localités contrôlées par la coalition américaine, était très compliquée et très tendue, a rapporté Fars News.
« Les instances internationales doivent intervenir pour trouver une solution à la crise humanitaire dans cette région », a affirmé Konachenkov, cita par ITAR-TASS.
« Les civils syriens vivant dans les territoires contrôlés par la coalition américaine endurent des conditions très difficiles », a-t-il déploré, avant d’indiquer que le peuple syrien ne pouvait pas être l’otage des jeux insignifiants et ridicules de Washington.
La ville syrienne de Raqqa était la capitale de facto de Daech. Mais les Forces démocratiques syriennes (FDS) l’ont prise il y a quelques mois.
En effet, les FDS, majoritairement composées d’éléments kurdes, et les daechistes ont convenu que ces derniers quitteraient Raqqa si les Kurdes, en contrepartie, les autorisaient à s’installer à Deir ez-Zor.
Ces tractations ne se limitaient pas à Raqqa. Daech a trouvé un accord avec les Kurdes et les États-Unis sur des parties à Deir ez-Zor avant de les leur livrer.
Le 24 janvier, le ministère syrien des Affaires étrangères avait affirmé que Raqqa était le témoin vivant des atrocités commises par les États-Unis et les pays européens.
Dans une autre partie de ses propos, Konachenkov a précisé que le représentant des Nations unies à Damas, qui a un accès libre à la Ghouta orientale, n’avait jamais trouvé une preuve établissant l’utilisation par l’armée syrienne d’armes chimiques.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, avait jadis déclaré que son pays apporterait son soutien à toute intervention militaire en Syrie si on trouvait des preuves de l’implication de Damas dans des attaques à l’arme chimique