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Liban: l'ombre saoudien plane sur les législatives ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président libanais, Michel Aoun (G), recevant au palais de Baabda l'émissaire saoudien Nizar Alaoula (C), l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Yaacoub, et le chargé d'affaires saoudien, Walid Boukhari, le 26 février 2018. ©Twitter

Après "la prise en otage" du Premier ministre libanais, Saad Hariri par l'Arabie saoudite la coalition du 14 mars s'est fragilisée. Riyad cherche à rectifier le tir, redorer son blason et influer ses pions au Liban pour sortir haut la main lors des prochaines élections législatives.

L'envoyé du monarque saoudien, Nizar al-Aloula est arrivé le 26 février à Beyrouth où il a rencontré des responsables libanais de haut rang et certains dirigeants des groupes politiques du pays. Al-Aloula était porteur du message du roi Salmane Ben Abdelaziz al-Saoud à l'adresse du président libanais, Michel Aoun. Au cours de cette rencontre, il a prétendu que son pays soutenait la souveraineté et la stabilité du Liban, ainsi que la solidité des liens bilatéraux.

Il a également mené des échanges de vues avec le Premier ministre, Saad Hariri et le président du Parlement libanais, Nabih Berri.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri (D) s'entretenant au Grand Sérail, le 26 février 2018, avec l'émissaire saoudien Nizar Alaoula. © L'Orient-Le jour
Le chef du Législatif, Nabih Berry (D), s'entretenant avec l'émissaire saoudien Nizar Alaoula, le 27 février 2018 à Beyrouth. ©L'Orient-Le jour

 

Après la démission controversée du 4 novembre 2017 du Premier ministre Saad Hariri et les tensions qui en sont la conséquence il semble que Riyad arrive à cette conclusion qu'il devrait insuffler dans les relations saoudo-libanaises et changer de cap.

Quant à la démission du chef du Courant du futur Saad Hariri, des responsables saoudiens ont été pointé du doigt d'avoir fomenté pour déstabiliser la sécurité et la stabilité au Liban.

Le régime de Riyad qui a toujours cherché à influencer le climat politique au Liban, s'inquiète que ses pions soient vaincus par leurs rivaux au cours des prochaines législatives.

Sur le même volet, l'Arabie saoudite a de nouveau invité Saad Hariri à se déplacer dans ce pays pour l'encourager à coopérer davantage avec Riyad et faire de concert avec d'autres alliés saoudiens.

On ne sait toujours pas si les Saoudiens réussiront à consolider les bases du Courant du 14 mars ou pas.

D'après certaines estimations, le mouvement de la Résistance islamique du Hezbollah et ses groupes alliés occuperont plus de sièges au Parlement lors des prochaines élections législatives. Ce sont ces mêmes prévisions qui ont peut-être inquiété les Saoudiens et leurs maîtres américains qui tentent de mobiliser leurs forces pour s'ingérer dans les élections parlementaires dans le pays du Cèdre.

Source de photos: IRNA

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SOURCE: FRENCH PRESS TV