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Ghouta orientale : l’évacuation des civils empêchée par les terroristes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme est vu avec un enfant sur une bicyclette dans une zone endommagée à Misraba, dans la Ghouta orientale, près de Damas, en Syrie, le 11 janvier 2018. ©Reuters

Les terroristes d'Al-Nosra, proches du clan Allouch, empêchent les civils syriens d’emprunter les passages humanitaires reliant la Ghouta orientale aux zones sûres près de Damas, défiant ainsi Damas et Moscou qui ont annoncé la mise en place d'un couloir humanitaire pour permettre le départ des civils. 

Tirant cinq obus de mortier contre le trajet emprunté par les civils, les terroristes du Front Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) ont empêché l’évacuation des habitants vers le camp de réfugiés de Wafidine non loin de la capitale.

Le gouvernement syrien a démarqué des passages dans la Ghouta orientale, pour l’évacuation des civils et cela grâce à un cessez-le-feu provisoire de 5 heures qui entre en vigueur de 9 heures du matin et dure jusqu’à 14 heures locales.

L’armée syrienne, parachutant plusieurs milliers de tracts sur la Ghouta-est qui est située à Rif-Damas, a demandé aux familles des terroristes de quitter la région.

Dans des anciens tracts parachutés, l’armée syrienne avait expliqué aux civils les trajets sûrs par où ils pourraient quitter les zones de combat.

Certaines cités et régions de la Ghouta orientale dans la province de Rif-Damas se sont transformées en une base pour les terroristes d’où ils visent les zones résidentielles par des tirs de missiles et au mortier.  

Samedi, l’ONU a voté une résolution réclamant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie.

Le texte adopté samedi soir le 24 février réclame que « toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs dans tout le territoire syrien pour une pause humanitaire durable ».

Les opérations contre les extrémistes de Daech et des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda, comme le Front Al-Nosra, pourront se poursuivre, selon le texte.

Selon le journaliste Serge Marchand, cité par Réseauvoltaire la Ghouta est tenue par Al-Qaïda, sous la dénomination d’« Armée de l’islam » (Jaych al-Islam). Ces terroristes sont encadrés par des SAS britanniques et des officiers de la DGSE française sous couvert de l’ONG Médecins sans frontières. Principalement les combattants sont dirigés par la famille Allouche, qui dispose de biens importants à Londres.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV