« Le gouvernement libanais n’envisage pas de désarmer le Hezbollah », a insisté le Premier ministre libanais, Saad Hariri dans ses déclarations tenues dimanche 25 février.
Hariri a plaidé aussi pour un gouvernement fort dans son pays avant de déclarer que le mécanisme de désarmement doit se faire tout d’abord en coordination avec l’armée libanaise.
S’agissant des prochaines élections législatives du pays qui doivent avoir lieu en mai, et d’une nouvelle répartition des sièges, Saad Hariri, chef du parti Al-Mustaqbal qui signifie « le Courant du futur », a déclaré que la réduction du nombre des sièges pour le Courant du Futur est tout à fait envisageable, mais son parti ne sera pas découragé et s’efforcera de contrer l’échec. »
Le mouvement du Hezbollah issu de la résistance populaire s’est transformé d’un parti libanais dont l’action et l’influence se limitaient au Liban, en un parti transfrontalier ayant son poids dans les équations du conflit régional puis international. Son bilan dans la lutte anti-Daech est spectaculaire.
Dans une tentative de neutralisation du Hezbollah, les États-Unis et leurs alliés arabes et régionaux surveillent de très près les actions de ce mouvement.
Les États-Unis et les pays du Conseil de Coopération du golfe Persique imposent depuis 2015 des sanctions financières contre le Hezbollah, l’un des rares groupes politiques et militaires au monde à avoir vaincu militairement Israël et à se battre contre les terroristes takfiristes. Les plans que préparent les États-Unis contre la « Résistance libanaise » et qui s’expriment à travers les articles et les publications de ce genre montrent bien à quel point la pensée de la Résistance contrecarre les velléités hégémoniques des grandes puissances.