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1er jour de cessez-le-feu dans la Ghouta orientale : l'armée turque attaque Afrin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une trêve « pour au moins trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable » a bien été adoptée à l’unanimité aux Nations unies (ONU), le samedi 24 février, au terme de trois jours de négociations acharnées. ©AFP

Malgré la résolution votée samedi soir par l’ONU, l’armée turque et ses alliés ont réitéré leur offensive contre la ville d’Afrin, dans le rif septentrional d’Alep, terrorisant encore une fois la population syrienne, rapporte l’agence de presse SANA citant une source locale.

Les localités de Jandairis, Rajo et autres villages ont été pris pour cible par l’artillerie des forces turques. Les habitations ont subi de sérieux dommages. 

Le porte-parole du gouvernement turc a prévenu que la résolution votée par l’ONU n’aurait aucun effet sur l’opération militaire de l’armée turque dans le nord de la Syrie.

En effet, le texte adopté à l’unanimité par l’ONU dans la soirée du samedi 24 février, au terme de trois jours de négociations acharnées et après maints amendements, « réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs en Syrie afin d’instaurer une pause humanitaire durable ».

Bekir Bozdag, vice-ministre turc de la Justice, a réagi ce dimanche à la résolution de l’ONU en disant qu’elle n’affecterait en rien l’opération turque « Rameau d’olivier », selon la chaîne turque TRT.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement organisé un vote après trois jours de discussions, et convenu d’un cessez-le-feu dans la Ghouta orientale de Damas.

L’accord de 30 jours prévoit l’arrêt des conflits en Syrie et l’envoi de l’aide humanitaire dans les zones touchées.

M. Bozdag a également déclaré que les ministères turcs des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice tentaient de rapatrier Saleh Muslim, chef du parti « Alliance démocratique », détenu aujourd’hui en République tchèque.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV