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Le Pentagone se prépare à attaquer la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile Tomahawk de l'armée américaine. ©US Navy

En pleine tension entre la Syrie et le régime israélien suite à la destruction d'un avion de combat F-16 israélien sur le sol syrien, des rapports font part d’une préparation de l’armée américaine pour attaquer la Syrie. L’objectif annoncé n’est certainement pas un soutien à Israël, mais une réaction au prétendu usage par le gouvernement syrien d’armes chimiques à l’encontre de ses opposants.

Les États-Unis étudient un projet d’attaque au missile contre des sites militaires syriens, une frappe semblable à celle menée, en avril 2017, contre l’aéroport militaire d’al-Shayrat à Homs.

La nouvelle, qui a été confirmée par Associated Press et d’autres médias occidentaux, évoque l’intention du Pentagone d’utiliser ses missiles Tomahawk dans cette intervention illégale.

Le gouvernement US ne cesse, depuis un mois, d’accuser, via ses divers responsables, la Syrie d’avoir utilisé du gaz chlore et sarin contre ses opposants dans les régions aux alentours de Damas. Il a même remis des rapports mensongers au Conseil de sécurité pour ainsi aplanir le terrain à son intervention militaire en Syrie, rapports qui ont été, tous, rejetés par la Russie. L’un des commandants de l’armée russe, le lieutenant-général Yuri Netkatchev, a averti qu’une attaque américaine contre la Syrie risquerait de détériorer, encore davantage, les relations russo-américaines.

Le 4 avril 2017, les sources d’informations liées aux terroristes et aux opposants armés syriens ont fait état d’un bombardement chimique dans la petite ville de Khan Cheikhoun, au nord-ouest de la Syrie. Simultanément, les États-Unis et certains pays européens ont formulé des accusations non fondées contre Damas avant la mise en œuvre d’une enquête internationale impartiale et minutieuse.

Les États-Unis ont alors monté toute cette histoire pour servir de prétexte à l’attaque américaine du 7 avril 2017 contre la base aérienne d’al-Shayrat.

La Syrie a accepté d'abandonner ses armes chimiques et l'élimination s'effectue sur un navire américain MV Cape Ray, en Méditerranée, mars 2014 ©AFP

Les enquêtes effectuées n’ont pas prouvé le recours par Damas aux armes chimiques d’autant plus que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait confirmé, il y a presque 4 ans de cela, le démantèlement par Damas de toutes ses armes chimiques.

Les États-Unis insistent pourtant sur leurs accusations infondées pour pouvoir mener une nouvelle intervention militaire en Syrie, qui s’avère, d’ailleurs, très nécessaire dans les circonstances actuelles où Israël a subi un revers cuisant de la part de la DCA syrienne : la chute d’un F-16 et l’interception de six missiles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV