La République islamique d’Iran prévoit le déclenchement par les États-Unis d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a déclaré, le mardi 6 février, que la situation de l’après-Daech pourrait pousser les États-Unis à faire éclater un nouveau conflit dans la région.
« La déception et la frustration qu’a éprouvées le président américain Donald Trump après l’échec cuisant du groupe terroriste Daech risquent d’allumer la mèche d’un nouveau conflit au Moyen-Orient. Les déclarations de certains responsables américains permettent de connaître la propension de Washington à maintenir sa présence militaire en Syrie afin de réaliser ses plans », a déclaré Bahram Qassemi.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne s’est ensuite attardé sur l’opération militaire de l’armée turque dans le nord de la Syrie, disant que cette ingérence flagrante mettrait en péril l’accalmie partielle dont bénéficiait récemment la Syrie. « L’opération turque risque de déclencher une guerre civile », a-t-il ajouté.
Concernant les tentatives du régime israélien destinées à porter atteinte à l’axe de la Résistance, M. Qassemi a indiqué qu’Israël n’aurait pas hésité, même un instant, à attaquer la Résistance et les pays de la région, s’il avait pu concevoir un plan de guerre prometteur.
Bahram Qassemi a dénoncé la conclusion des méga-contrats d’armements entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, disant que Riyad dépensait à tire-larigot ses pétrodollars pour acquérir des équipements militaires américains.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne s’est dit affligé par la situation humanitaire tragique sévissant au Yémen, ajoutant qu’une telle situation était due à l’offensive militaire saoudienne.
« Les femmes et les enfants yéménites sont massacrés quasi quotidiennement avec le silence complice de la communauté internationale », a regretté M. Qassemi.
