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Le roi de Jordanie juge essentiel le rôle des USA dans l'affaire palestinienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi Abdallah II de Jordanie (G) et le vice-président américain Mike Pence (D), le 21 janvier à Amman. ©Twitter

Les signes de la marche arrière jordanienne dans l’affaire palestinienne se multiplient. Le roi jordanien affirme désormais que la paix au Proche-Orient serait impossible sans l’implication directe des États-Unis.

Le roi Abdallah II de Jordanie réitère le rôle essentiel des États-Unis dans le processus de compromis israélo-palestinien au cours d’un entretien effectué lors du Forum économique en janvier dernier à Davos (22-26 janvier) et diffusé dimanche 4 février sur CNN.

Les propos du roi Abdallah II témoignent bel et bien de sa marche arrière face à la Palestine et la cause palestinienne.

« Nous savons tous que nous ne pouvons ni avoir de processus de paix, ni la paix, sans que les États-Unis y soient impliqués », a ajouté le dirigeant du royaume, affirmant que cela reste valable même après la décision du président Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

« Je pense qu’il faut donner aux Américains le bénéfice du doute et œuvrer tous ensemble », a-t-il également été cité par L’Orient le Jour.

Le virage politique du roi de Jordanie intervient après sa rencontre, le 21 janvier à Amman, avec le vice-président américain Mike Pence au cours de laquelle il avait prétendu être « inquiet » par rapport à la décision de Trump.

Il est vrai que le dirigeant du royaume hachémite a agi, depuis cette rencontre, de façon à se racheter auprès de Washington. Le forum de Davos a commencé le lendemain de cette visite.

Ces propos sont tenus par le roi jordanien alors que la Jordanie est, selon l’accord signé en 1924, la gardienne des lieux saints de la ville de Qods. Certains analystes politiques évoquent, par ailleurs, d’intenses pressions subies par Amman de la part de Riyad qui exige un renoncement jordanien à ces droits historiques en faveur d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV