Michel Aoun a réagi aux événements qui ont eu lieu au cours des trois derniers jours au Liban.
Le président libanais Michel Aoun a assuré, le mercredi 31 janvier, la poursuite de ses efforts destinés à consolider l’unité nationale au Liban.
« Je ne cesserai jamais, pas même un moment, de faire des efforts pour consolider l’unité nationale au Liban, malgré tous les obstacles et les problèmes », a déclaré le président libanais.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a qualifié de « voyou » le président du Parlement Nabih Berry, dans un enregistrement vidéo ayant fuité le lundi 29 janvier, qui a suscité des tensions dans certaines régions du Liban.
En réaction à ces événements, Michel Aoun a indiqué qu’il fallait parler des différends politiques au sein des institutions légales et non pas dans la rue. Il a également appelé tous les partis et groupes libanais à respecter l’accord de Taëf et à agir dans ce cadre.
« Ce qui s’est passé il y a deux jours ne devra pas se répéter », a-t-il martelé.
Michel Aoun a ensuite évoqué les propos du ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman, selon lesquels le bloc 9 du champ gazier offshore du Liban appartiendrait à Israël, en disant que ces allégations constituaient une menace contre le Liban.
« Les allégations de Lieberman remettent en cause le droit du Liban à exercer sa souveraineté sur ses eaux territoriales », a-t-il indiqué sur la page Twitter officielle de la présidence.
Lors d’un forum annuel de l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) de l’Université de Tel-Aviv, Avigdor Lieberman a accusé le Liban de commettre un acte « très très provocateur » en s’attribuant l’exploitation d’un champ gazier, notamment le bloc 9, qui « appartient à Israël ».