Le commandant du CENTCOM, le général Joseph Votel a annoncé aujourd'hui lundi 29 janvier que malgré les mises en garde de la Turquie, Washington n'a pas l'intention de retirer ses troupes de la Syrie.
Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, cité par l'agence de presse Sputnik a déclaré qu'Ankara ne pouvait pas limiter ses actions "préventives" contre les YPG à la seule région d'Afrin et qu'il était possible que les troupes turques s'étendent jusqu'à Manbij et la province d'Alep.
Le ministre turc a ajouté que contrairement aux promesses des États-Unis, les villes de Manbij et de Raqqa ne sont pas tombées après Daech sous le contrôle des conseils locaux, mais plutôt sous celui du Parti de l'union démocratique (PYD).
C'est ensuite, le président turc, Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré après Mevlut Cavusoglu que les troupes turques nettoyaient complètement la région de la présence des terroristes et qu'elles commenceront par la ville syrienne de Manbij et tout au long de la frontière avec la Syrie.
Le 20 janvier, les forces armées turques ont lancé une opération appelée «Rameau d'olivier» dans la région à majorité kurde d'Afrin en Syrie.