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Afrin : la Turquie accusée d’employer du napalm contre les civils

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Avec la bombe atomique, le napalm est l’une des rares armes étroitement liées à une représentation précise dans l’imaginaire collectif. Le recours croissant de l’armée américaine au napalm entre 1945 et 1975 a précédé un net déclin de son utilisation. (Archives)

Suivie à la loupe en raison de son offensive à Afrin dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie est accusée d’utiliser des bombes au napalm et donc d’enfreindre les lois internationales.

Ilham Ahmad, membre du Conseil démocratique syrien, a accusé la Turquie d’utiliser une arme prohibée, le napalm, contre les civils. Elle a prétendu dans un poste sur Twitter que la Turquie aurait utilisé du napalm contre les civils à Afrin, une bombe dont l’usage militaire est interdit par les conventions internationales.  

Photo du 9 décembre 2015, Saleh Al-Nebwani (C) et Ilham Ahmad (g), membres du Conseil démocratique syrien, lors d’une réunion tenue par des factions kurdes à al-Malikieh dans le nord-est de la Syrie. ©AFP

Le napalm est en effet une arme bien particulière, « un agent incendiaire fait d’essence gélifiée ».

Cette accusation survient alors que les autorités turques ont assuré intervenir en Syrie de façon à ne porter aucune atteinte à la population civile. De nombreux pays occidentaux s’étaient accordés pour exhorter la Turquie à la retenue à l’égard des milices kurdes.

Dans ce droit fil, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu le 21 janvier par téléphone avec son homologue turc, Mevlüt Çavusoğlu. La France a appelé les autorités turques à agir avec retenue dans un contexte difficile où la situation humanitaire se détériore dans plusieurs régions de Syrie en conséquence des opérations militaires qui y sont menées par le régime de Damas et ses alliés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV