Lors d'une visite au Liban, un haut responsable du département du Trésor des États-Unis a rencontré les responsables de haut rang du pays du Cèdre, dont le président Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri.
Lors de sa visite de deux jours, lundi 22 janvier au Liban, le secrétaire adjoint du Trésor américain, Marshall Billingslea a appelé les autorités libanaises à empêcher le Hezbollah, le mouvement de la Résistance islamique du Liban d'accéder au secteur financier du pays. Il a également exhorté Beyrouth à barrer la route aux activités iraniennes.
Pendant les dernières années, les États-Unis qui ont imposé diverses sanctions à l'encontre du Hezbollah et lui ont porté de lourdes accusations, ont dépêché un responsable de la Maison Blanche à Beyrouth pour mettre ce mouvement dans l'embarras.
Marshall Billingslea a appelé les responsables libanais à adopter toutes les mesures nécessaires pour couper la main du Hezbollah du secteur financier de ce pays. Il a également mis l'accent sur l'importance de contrer les activités de l'Iran au Liban, précise un communiqué de l'ambassade américaine à Beyrouth.
Le président libanais Michel Aoun a toujours mis l'accent sur le rôle incontestable du Hezbollah dans la vie politique libanaise. Il a réaffirmé que ce mouvement continuerait de jouer son rôle, tant que le Liban serait menacé. Michel Aoun a salué le rôle du Hezbollah dans la protection et la sécurisation des frontières du Liban.