Qualifiant de « sans valeur » les excuses israéliennes présentées à la Jordanie, un ancien ministre jordanien de l’Information, Tahir al-Udwan, a averti que « la réconciliation avec le régime de Tel-Aviv ne sert pas les intérêts d’Amman mais seulement ceux d’Israël. »
Le régime israélien a présenté des excuses à Amman pour la mort de deux Jordaniens tués dans l'enceinte de son ambassade en juillet, et celle d’un juge, tué à la frontière jordanienne en 2014, se disant prêt à compenser les familles des victimes, a annoncé jeudi le gouvernement jordanien.
« Des excuses qualifiées de « sans valeur » car « l’ombre des intérêts politiques enlève toute valeur à cette expression de regret présentée par ce régime qui n’a pas respecté la dignité de tout un peuple (jordanien) », insiste l’ancien ministre jordanien.
À en croire le journal Rai Al-Youm, l’ex-ministre de l’Information a demandé la publication de la note d’excuse israélienne pour que le peuple jordanien s’informe sur ses points.
« Les excuses d’Israël interviennent alors que Tel-Aviv a accueilli l’assassin de deux citoyens jordaniens en héros », a-t-il déploré.
La mort de deux Jordaniens a déclenché une crise diplomatique entre la Palestine occupée et Amman obligeant tout le personnel diplomatique israélien, y compris l’ambassadrice du régime à rentrer à Tel-Aviv.
L’extrémiste Netanyahu a été critiqué pour sa gestion de cet incident surtout après que son bureau a publié des photos de sa rencontre avec Moyal, le tueur d’origine israélienne, montrant le saluer chaleureusement et cela avant même que les enquêteurs des deux parties n’aient déterminé ce qui s’était réellement passé.
Selon les informations, Israël n’envisage pas de poursuivre en justice le garde de l’ambassade israélienne à Amman, malgré la demande de la Jordanie.