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Le shutdown pousse-t-il Trump à s’impliquer davantage au Moyen-Orient ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une bande jaune de police marque la zone sécurisée autour du Capitole, le19 janvier 2018, à Washington. ©AP

Le shutdown 2018 poussera-t-il Donald Trump à provoquer une escalade des crises du Moyen-Orient?

Aux États-Unis, les administrations fédérales vont être fermées après l’échec, vendredi 19 janvier, au Sénat, d’un vote sur le financement temporaire de l’État.

Les États-Unis vont vivre, ce samedi 20 janvier, leur premier shutdown depuis 2013. Les sénateurs ne sont pas parvenus, dans la soirée de vendredi, à trouver un compromis budgétaire sur le financement de l’État fédéral. Les républicains, majoritaires avec 51 sièges, n’ont obtenu que 50 voix, loin des 60 — sur 100 — nécessaires pour une extension de quatre semaines, jusqu’au 16 février, du budget fédéral.

La Maison Blanche, qui fête aujourd’hui la première année de la présidence de Donald Trump, a accusé les démocrates de prendre les Américains « en otages ».

Le shutdown, qui avait duré 16 jours en 2013, est synonyme de chômage technique sans paie pour plus de 850.000 fonctionnaires considérés comme « non essentiels ».

En 2013, lorsque le shutdown est entré en vigueur aux États-Unis, dirigés alors par Barack Obama, ce dernier s’est décidé à faire preuve d’une implication plus profonde au Moyen-Orient. À l'heure où les États-Unis multiplient les contrats de vente d'armes dans la région au nom de la lutte contre l'influence iranienne, cette nouvelle faillite de l'État US a toutes les chances de multiplier les guerres par procuration ou les confrontations militaires au Moyen-Orient. 

En 2013, la faille de l'État américain a coïncidé avec de sérieuses accusations du président américain de l'époque, Obama, contre Assad. Les USA ont accusé l'armée syrienne d'avoir gazé son peuple, quitte à déclencher une action directe contre l'armée syrienne. Les experts soulignent la concomitance de la faillite annoncée des États-Unis avec une autre annonce, celle de la création d'une armée kurde dans le nord de la Syrie. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV