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Nous restons aux côtés du gouvernement et de l’armée libanais contre Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une capture d’écran de la chaîne Press TV montrant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’un discours télévisé depuis Beyrouth, le 19 janvier 2018.

À l’occasion de l’anniversaire des martyrs de Quneitra et du 40e jour après le décès du père du martyr Imad Mughniyeh, le secrétaire général du Hezbollah a prononcé un discours.

En évoquant les récentes allégations portées à l’encontre du Hezbollah par les États-Unis, qui l’ont accusé de trafic de drogue pour se financer, le secrétaire général de ce mouvement, Seyyed Hassan Nasrallah, a affirmé qu’il s’agissait d’une guerre médiatique.

« Le commerce de stupéfiants est illicite, même si l’on décide d’en vendre à Israël », a précisé Nasrallah.

Et Nasrallah de poursuivre : « Une telle allégation, à propos de la question de la drogue, s’inscrit dans le cadre d’une guerre tous azimuts contre nous. Auparavant, Jeffrey Feltman, ancien ambassadeur américain à Beyrouth, avait reconnu que les États-Unis avaient dépensé 500 millions de dollars pour ternir l’image du Hezbollah et faire croire au monde entier que ce mouvement était un groupe terroriste, mais nous avons prouvé que nous sommes l’une des principales puissances dans la région dans la lutte contre le terrorisme et les groupes takfiristes, et c’est ce qui fait que le Hezbollah fait l’objet d’attaques. »

En ce qui concerne la décision d’Israël de construire un mur de séparation entre le sud du Liban et la Palestine occupée, le dirigeant du Hezbollah a précisé que ce mouvement considérait cette région comme une partie de la Palestine et qu’il apporterait son soutien à l’armée libanaise, laquelle a mis en garde contre la concrétisation de cette décision.

« Nous déclarons depuis ici que nous resterons aux côtés du gouvernement et de l’armée et je conseille à Israël de prendre au sérieux les avertissements lancés par le Liban. Car le Liban entier restera aux côtés du gouvernement et de l’armée afin d’empêcher la construction de ce mur et de points de contrôle dans cette région », a-t-il lancé.  

Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson. ©AP

En se référant aux récentes déclarations du secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, Nasrallah s’est exprimé en ces termes : « Les forces américaines resteront en Irak et en Syrie, mais pourquoi ? »

« N’était-ce pas vous qui, lorsque vous avez créé la coalition [prétendument] anti-Daech, aviez affirmé que votre objectif en vous rendant en Syrie et en Irak était d’anéantir Daech ? Mais alors pourquoi voulez-vous y rester ? », a demandé Nasrallah aux Américains.

« Tout le monde a reconnu que les Américains avaient créé Daech. Nous avons auparavant dit que les États-Unis avaient créé ce groupe terroriste pour justifier sa présence militaire et son retour en Irak. Aujourd’hui aussi, ils veulent rester en Irak sous prétexte de lutter contre Daech. En se servant du même prétexte, ils se sont introduits en Syrie et ont l’intention d’y rester », a-t-il souligné.

Le secrétaire général du Hezbollah a appelé Washington à demander à ses alliés de cesser d’aider financièrement Daech.

« Ce qu’a dit Tillerson sur la nécessité de maintenir une présence des forces américaines en Syrie et en Irak n’est que de pur mensonge », a fait remarquer Nasrallah.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV