TV
Infos   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

France : violences dans une prison entre forces de l’ordre et surveillants pénitentiaires

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces de l’ordre utilisent du gaz lacrymogène contre des gardiens en grève de la prison de Fleury-Mérogis, située en région parisienne en France, le 19 janvier 2018. ©BFM TV

Des affrontements ont éclaté ce vendredi matin entre forces de l’ordre et des surveillants pénitentiaires devant la garde prison française de Fleury-Mérogis, située en banlieue parisienne dans la ville de l’Essonne.

Bien que les gardiens de cette prison, la plus grande d’Europe, aient bloqué son entrée, les gendarmes mobiles ont forcé le passage vers 7 heures du matin (heure locale) en tirant des gaz lacrymogènes pour évacuer les manifestants qui étaient plus d’une centaine.

« Nous avons des collègues blessés, qui ont pris des coups de matraque ou de poing sur le visage », déplore un délégué syndical.

« C’est l’État qui est venu déloger l’État », affirme un autre responsable syndical à la chaîne de télévision BFM TV

On rapporte que les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre fin au mouvement de grève des surveillants pénitentiaires de la quasi-totalité des prisons françaises, qui a commencé il y a quelques jours. Les manifestants de Fleury-Mérogis bloquaient toutes les entrées et sorties du bâtiment. Ayant monté une barricade devant la porte de la prison, ils empêchaient leurs collègues de prendre le service.

Le manque d’effectifs causé par cette manifestation dans la prison de Fleury-Mérogis a engendré une annulation de toutes les activités des détenus pour la journée d’hier, ce qui a provoqué au retour une mutinerie au sein de la prison, 123 prisonniers ayant refusé de réintégrer leurs cellules au retour de la promenade.

Aujourd’hui, c’était le quatrième jour de la mobilisation nationale des gardiens pour de meilleures conditions de travail et une sécurité accrue.

Même si mardi soir, le président de la République française, Emmanuel Macron, a promis un nouveau plan pénitentiaire global, les syndicats de gardiens de prison ont décidé de reconduire le mouvement qui avait été lancé après l’agression le 11 janvier de surveillants par un détenu à Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais (Nord de la France).

Avec Le Parisien

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV