Le négociateur en chef de l’Iran à Astana, Hossein Jaberi Ansari, a rencontré aujourd’hui à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. Les deux hommes ont parlé des évolutions régionales en cours et des préparatifs en vue du Congrès national du dialogue syrien, prévu pour les 29 et 30 janvier à Sotchi. Demain, dans cette ville, des consultations plus formelles auront lieu entre les Russes, les Turcs et les Iraniens sur les préparatifs de ce congrès.
En effet, Hossein Jaberi Ansari, haut conseiller du ministère iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques et négociateur en chef de l’Iran à Astana, s’est rendu aujourd’hui, vendredi 19 janvier, en Russie pour y rencontrer le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, qui est également l’envoyé spécial du président russe en charge des affaires du Moyen-Orient.
Lors de cette rencontre, Bogdanov a déclaré que la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord était en train d’évoluer positivement, en ajoutant : « Il y a des processus complexes en cours et qui sont parfois contradictoires. Et il est intéressant et important pour nous de discuter avec nos amis iraniens de ces changements. »
Se référant au déplacement prévu pour demain de Jaberi Ansari à Sotchi et aux consultations avec les parties russe et turque sur les préparatifs du Congrès national du dialogue syrien, Bogdanov a affirmé: « Les présidents et les ministres des Affaires étrangères des deux pays collaborent étroitement. »
Les deux parties russe et iranienne ont insisté au cours de la rencontre sur l’importance de ces réunions bilatérales en indiquant : « Les évolutions au Moyen-Orient et dans le monde arabe exigent que les pourparlers se déroulent à des intervalles courts. »
Ont ainsi été examinées au cours de la réunion d’aujourd’hui les situations en Syrie, en Irak, en Libye, en Palestine ainsi qu’au Yémen, où « le peuple encerclé de toutes parts se meurt en silence », comme l’a indiqué Jaberi Ansari.
Sur le Congrès national du dialogue syrien qui doit se tenir les 29 et 30 janvier 2018 à Sotchi, Jaberi Ansari a indiqué que les échanges avec les Russes et les Turcs étaient indispensables et que ces discussions concourraient à mieux régler les problèmes existants.
Le responsable iranien a enfin affirmé : « Il existe dans les deux pays de grandes capacités pouvant servir à résoudre les problèmes de la région et à lutter contre le terrorisme. Nous espérons que ces consultations permettront d’accroître et de renforcer ces capacités. »