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La Turquie défie les USA et intervient en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo mise à disposition par la Dogan News Agency montre des camions militaires de l'armée turque transportant des véhicules blindés pour renforcer les unités frontalières à Sanliurfa près de la frontière syrienne, le 16 janvier 2018. ©AFP

Sur fond d'une imminente intervention militaire de la Turquie à Afrin, l’une des trois zones contrôlées par les forces kurdes et leurs alliés dans le nord de la Syrie, et de la formation d’une nouvelle « Force de sécurité aux frontières », le département d'État américain avait appelé la Turquie à ne pas intervenir en Syrie. Mais en mauvais entendeur, l’armée turque a lancé une offensive, dans la matinée du 19 janvier, contre les positions kurdes dans le nord de la Syrie.

En réponse à l'appel de la Maison Blanche de ne pas intervenir à Afrin, zone sous le contrôle du Parti de l’Union démocratique (PYD) et de son aile armé, les Unités de protection du peuple (YPG), le chef de la diplomatie turque a affirmé: « Nous interviendrons dans la région d’Afrin et nous ne nous attendons pas à une opposition russe. Pour ce faire nous nous sommes entretenus avec les Russes et les Iraniens au sujet l’utilisation de l’espace aérien. »

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La porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert a appelé la Turquie, lors d’une conférence de presse, à concentrer ses efforts sur la lutte anti-Daech plutôt que de procéder à une intervention militaire à Afrin.

Mercredi 17 janvier, le Conseil de sécurité nationale de Turquie (MGK) s’est réuni sous l'égide du président turque Recep Tayyip Erdogan pour discuter des dernières évolutions dans le nord de la Syrie.

« La Turquie ne permettra pas la création d'un corridor de terrorisme et d'une armée de terroristes près de ses frontières. Ankara prendra toutes les mesures nécessaires contre les menaces en provenance de la Syrie », souligne la déclaration publiée au terme de la réunion du Conseil qui dénonce également la formation d'une Force armée composée de "l'organisation terroriste PKK/PYD" dans le nord de la Syrie, nommée « Force de sécurité frontalière ».

« Nous sommes déçus que l'un de nos alliés au sein de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) fournisse des armes aux terroristes qu'il considère comme ses alliés, sans tenir compte de notre sécurité », a poursuivi le Conseil soulignant la nécessité de « récupérer les armes, les véhicules et les équipements fournis à PYD et YPG par les Américains, étant donné que la lutte contre Daech touche belle et bien à sa fin ».

Suite à cette montée des tension et aux affrontements entre les éléments terroristes et les Unités de protection du peuple (YPG) à proximité d’Afrin dans la province d’Alep, l’unité d’artillerie de l’armée turque a lancé une offensive, ce vendredi matin, contre les positions des forces kurdes répandues sur les axes de l’est, du nord et du nord-ouest d’Afrin.

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Avec AA

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV