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Quand l'administration s'acharne sur Islamabad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’avenir des relations US/Pakistan est entouré d’un halo d’incertitude. (Photo d’illustration)

A peine un an après l’investiture de Trump, le patron actuel de la Maison Blanche n’est toujours pas à même de donner une idée précise de sa stratégie politique vis-à-vis du Pakistan qui était avant Trump l'un des alliés de premier ordre des Etats-Unis dans la région.

Le comportement paradoxal du président américain et ses proches au sein de l’administration US envers le Pakistan témoigne une fois de plus du fait que Washington ne peut pas préciser ses lignes de conduite envers le Pakistan. Trump a déjà tweeté qu’avec le Pakistan, « c’est fini » et maintenant, des murmures viennent attiser des rumeurs sur une reprise éventuelle avec le Pakistan.

Lors de sa récente visite au Pakistan, la secrétaire d’Etat adjointe, Alice Wells, a exprimé la volonté de l’administration Trump pour normaliser avec Islamabad sur la base de la confiance mutuelle.

Prenant la parole lors d’une conférence de presse conjointe avec la secrétaire pakistanaise des Affaires étrangère à Islamabad, elle a fait part de l’établissement de la coopération entres les armées et des services de renseignements des deux pays qui pourrait, pour elle, se traduire par l’embelli des relations Washington-Islamabad.

En revanche, elle a rejeté tout soutien aux factions séparatistes pakistanaises. Selon les experts, la volte-face de Trump contre le Pakistan qui a repoussé celui-ci vers le trio traditionnel, Iran/Russie/Chine ne va pas du tout dans l’intérêt de Washington qui perd ses partenaires régionaux l’un après l’autre à cause du caractère lunatique du président américain.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV