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Libye : le secteur énergétique reprend des couleurs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme devant une raffinerie à Ras Lanouf, en Libye, en 2011. ©AP

Bien que la Libye soit toujours engluée dans un marasme politique, le secteur énergétique du pays connaît quand même une nette embellie. Les récents accords entre la Compagnie nationale libyenne du pétrole (NOC), le géant pétrolier russe Rosneft et le groupe algérien Sonatrach en font un bon signe. Derrière ces reprises émerge la figure du général Khalifa Haftar.

Celui qui s’est rendu maître du Croissant pétrolier libyen franchit des pas significatifs dans le secteur énergétique du pays. Dans un premier temps, le général Haftar s’est rapproché de la Russie, en signant un accord important avec le groupe pétrolier russe Rosneft. Et maintenant, il est parvenu à signer un accord-cadre avec le géant pétrolier algérien Sonatrach, la plus importante compagnie d’hydrocarbures en Afrique.

Les patrons du géant pétrolier algérien Sontrach et de la compagnie libyenne NOC ont signé un accord de coopération sur les gisements frontaliers, le 16 janvier 2018. (http://www.aps.dz)

Les patrons de la compagnie algérienne Sonatrach et du groupe libyen NOC ont signé le 16 janvier un accord-cadre pour le renforcement de la coopération dans la gestion des gisements d’hydrocarbures des champs frontaliers de Alrar et de Wafa.

Pour rappel, en septembre 2006, une étude relative aux deux gisements frontaliers Alrar et Wafa avait été réalisée par le cabinet de conseil DeGolyer and MacNaughton (D&M). L’étude avait pour objectif de confirmer la communication entre les deux gisements et ses conséquences, en se basant sur les données transmises par Sonatrach et NOC.

SONATRACH et NOC ont décidé, à travers le contrat signé aujourd’hui, l’actualisation de cette étude en utilisant les données techniques acquises depuis janvier 2008.

Les exportations du pétrole et du gaz constituent plus de 95 % des recettes issues des exportations et 60 % du budget général de l’Algérie. Cependant, le pays connaît depuis deux ans une baisse des revenus dans le secteur énergétique à cause de la diminution des champs d’hydrocarbures du pays et la baisse du prix du pétrole dans le marché international. Le nouvel accord-cadre Libye-Algérie semble maintenant donner un nouveau souffle au secteur énergétique des deux pays.

Pour sa part, la Libye tire profit de l’accord bilatéral avec l’Algérie qui lui permet de retrouver sa place dans le marché international, après un arrêt de longue durée dans les exportations d’hydrocarbures. Pour rappel, la Libye est riche de réserves de pétrole évaluées à 48 milliards de barils, ce qui la place au premier rang dans le continent noir devant le Nigeria et au neuvième rang mondial.

Depuis la chute de Kadhafi, en 2011, les infrastructures pétrolières libyennes avaient considérablement été endommagées en pleines guerres entre différentes factions libyennes et cela avait abouti à la baisse significative de la production du pétrole en Libye.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV