Moins d’une heure après les déclarations du président turc concernant les Kurdes dans le nord de la Syrie, l’armée de la Turquie a pilonné les positions des Unités de protection du peuple (YPG), la branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD), dans la localité d’Afrin, au nord de la province d’Alep en Syrie.
À l’occasion d’un discours prononcé ce samedi 13 janvier, dans le chef-lieu de la province d’Elazig, Recep Tayyip Erdogan, président truc, a menacé les milices séparatistes kurdes en Syrie d’une intervention militaire.
Selon le rapport de la chaîne de télévision turque NTC, l’armée turque aurait mené ces attaques en représailles à des tirs d’obus de mortier en direction du sol turc dont se seraient rendues coupables les milices kurdes.
Pour la Turquie, le Parti de l’union démocratique (PYD), les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les Unités de protection du peuple (YPG) sont les branches syriennes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Hier, vendredi 12 janvier, des centaines d’habitants de la ville de Manbij dans le nord de la Syrie ont organisé des manifestations pour protester contre les actes de répression des PYD et leur demander de quitter cette ville.