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Duel irano-américain sur le PGAC : qui en sortira haut la main ?

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Au centre, le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, à la réunion ministérielle de Bruxelles, au siège de l'UE, le 11 janvier 2018. ©AFP

Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que l'Iran disposait de multiples options concernant le Plan global d’action commun.

Soulignant que la communauté internationale réagirait à toute action, allant de la rétractation à la réforme de l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre Téhéran et le G5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), Mohammad Javad Zarif a déclaré que pour l’Iran, toutes les options étaient sur la table.

Au terme d’une entrevue avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le 10 janvier à Moscou, et après avoir participé jeudi à une réunion ministérielle à Bruxelles qui a eu lieu en présence de ses homologues britannique, allemand, français ainsi que de la haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, M. Zarif a déclaré: « La communauté internationale qualifie unanimement d’inadmissible toute approche visant à violer ou à modifier le Plan global d’action commun et elle s'y opposera. »

Mohammad Javad Zarif assiste à une réunion avec son homologue russe, Sergueï Lavrov à Moscou, le 10 janvier 2018. ©AFP

« Le chef de la diplomatie russe ainsi que la Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune et les trois ministres européens des AE ayant assisté à la réunion de Bruxelles ont souligné qu’ils feraient de leur mieux pour que le peuple iranien tire profit de tous les bénéficies de la levée des sanctions », a-t-il ajouté. 

De gauche à droite: Jean-Yves le Drian, Sigmar Gabriel, Boris Johnson et la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini après la réunion sur le nucléaire iranien à Bruxelles, le 11 janvier 2018. ©Reuters
 

« Les participants à la réunion ministérielle de Bruxelles ont souligné le respect par l’Iran de ses engagements et l’AIEA l’a confirmé. Donc, Téhéran a le droit de profiter de la levée des sanctions. Il est indispensable que tous les signataires de l’accord dont les États-Unis remplissent leurs engagements et travaillent à sa mise en œuvre. Il est également nécessaire que l’Union européenne soutienne l'accord dans la pratique. Comme nous l’avons réitéré, la République islamique d’Iran reste fidèle à ses engagements internationaux mais elle a prouvé qu’elle disposait de multiples options allant dans le sens des intérêts de la nation iranienne », a poursuivi M. Zarif.

En ce qui concerne sa rencontre avec le secrétaire britannique au Foreign Office, Boris Johnson, il a déclaré : « Au cours de cette rencontre éclaire, nous avons mené des échanges de vue sur les relations irano-britanniques, les questions consulaires et d’autres sujets d’intérêts communs. Nous avons également débattu des voies censées mettre fin aux affrontements à Bahreïn et à la guerre au Yémen. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV