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Le monde se moque des menaces de Haley

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Nikki Haley. ©AFP

Malgré les menaces et les intimidations de l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Nikki Haley et les tentatives de soudoiement d'Israël, l'ONU condamne à une large majorité la décision américaine. 

Donald Trump avait reconnu le 6 décembre la ville de Qods comme capitale d'Israël. Le 21 décembre, l'Assemblée générale des Nations unies a condamné à une large majorité la décision américaine.

Sur les 193 pays membres de l'organisation internationale, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre. 35 pays ont décidé de s'abstenir lors d'un scrutin que Donald Trump avait promis de scruter de près (!), menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte.

Pour Nabil Abu Rudeineh, porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, " le vote  est une victoire pour la Palestine ". " Cette décision réaffirme que la juste cause des Palestiniens bénéficie du soutien du droit international. Nous poursuivrons nos efforts avec les Nations unies et dans tous les forums internationaux pour mettre fin à l'occupation israélienne et établir notre État palestinien avec Qods-Est comme capitale", s'est satisfait Nabil Abu Rudeineh. Israël a occupé, puis annexé Qods, mais l'ONU n'a jamais reconnu cette annexion.

Nabil Abu Rudeineh, porte-parole du président de l'Autorité palestinienne. (Photo d'archives)

Le Premier ministre israélien quant à lui a promis de ne pas prendre en compte ce vote puisque l'ONU est la "maison des mensonges". "Reconnaissance ou pas, nous allons continuer nos travaux" à Qods, a dit Netanyahu jeudi, visiblement secoué par le vote.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV