Pour la première fois, les Saoudiens, les Émiratis, les Bahreïnis et les émirs de certains pays arabes du littoral du golfe Persique étaient les grands absents des cérémonies qui marquaient la Journée nationale du Qatar.
Et pourtant, les médias saoudiens qui prennent un malin plaisir à s'en prendre à l’Iran et au Qatar en profitaient encore une fois pour s’attaquer à ces deux pays.
Les cérémonies marquant la Journée nationale du Qatar ont eu lieu le 18 décembre dans la conjoncture où une crise pesait lourdement sur les relations saoudo-qataries. Les mesures de sécurité étaient d'ailleurs draconiennes. Les drapeaux des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) n’y flottaient plus et la présence des convives iraniens et turcs était très remarquable.
"Possible accord secret entre Iran, Russie, Syrie, Qatar et Turquie" : https://t.co/AM0W2uVHVK via @YouTube
— Press TV Français (@PresstvFr) December 15, 2017
Certains jeunes qataris brandissaient le drapeau iranien devant les caméras manière de montrer leur sentiment pro-iranien. Certains ont même fait le salut militaire face aux drapeaux iraniens.
Il va sans dire que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et d’autres alliés se sont indignés du Qatar si bien qu’ils s’apprêtent à renverser le gouvernement de ce pays et à confier le pouvoir aux cousins du Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, actuel émir du pays.
En fait c'est la politique erronée de l'Arabie saoudite qui a poussé le Qatar dans les bras de l'Iran.
Dans ce droit fil, Riyad a complètement fermé le passage frontalier de Saloua qui est d'ailleurs l'unique passage terrestre du Qatar.
L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont rompu le 5 juin leurs liens avec le Qatar qui n'a pas voulu suivre les politiques régionales de Riyad et qui s'est retrouvé isolé par la fermeture de ses frontières terrestres, maritimes et aériennes. Le Qatar a depuis, relancé ses vols ainsi que les importations des marchandises grâce à l'aide iranienne.
Source de la photo: Fars News