La diplomatie iranienne a condamnée par la voix de son porte-parole le veto américain à un projet de résolution soumis par l'Égypte sur le statut de la sainte Qods.
Qualifiant ce geste américain de « menace contre la paix et la sécurité internationales », le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré qu’une telle décision vise manifestement à bafouer les droits palestiniens en faveur d’Israël.
« Ce n’est pas étonnant si Washington, connu pour ses politiques racistes et unilatérales en faveur du régime occupant, utilise ce droit au sein du Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer l'action internationale qui s’oppose à l'initiative solitaire et farouche de Donald Trump », a déclaré le diplomate.
Réagissant à la décision de Trump de reconnaître la ville occupée de Qods comme capitale du régime de Tel Aviv, l’Égypte, en tant que seul pays arabe membre du Conseil de sécurité, passe à l’action et présente une résolution qui demande que la décision du président américain soit révoquée.
« Par une double décision provocatrice, l’administration américaine a une fois de plus exposé son désengagement envers les résolutions internationales pour assurer les intérêts du régime israélien et cela en dépit du vote unanime de 14 autres pays membres du Conseil de sécurité qui ne voulaient pas régler la crise par une solution qui bafouent les droits légitimes des Palestiniens », a insisté Bahram Qassemi.
Concernant la question épineuse du statut de Qods, il a fermement dénoncé la décision « injustifiée » et « irresponsable » du président américain avant d’exhorter la communauté internationale à agir pour la paix et la sécurité internationale en empêchant la reconnaissance de Qods comme capitale d'Israël.
Le diplomate iranien a de même mis en garde contre les graves conséquences d’une telle décision qui pourrait enflammer une région déjà instable.