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Qods : le sommet d’Istanbul démasque les vrais visages de l’Arabie saoudite et des EAU

Sommet extraordinaire de l’OCI consacré à la ville de Qods, le 13 décembre 2017, à Istanbul. ©Azertag.az

Le sommet d’Istanbul prouve que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite emboîtent le pas aux politiques de Washington et de Tel-Aviv.

Quant à la reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël par le président américain, Donald Trump, l’expert iranien des questions du Moyen-Orient, Seyyed Reza Sadr al-Hosseini a déclaré : « Après cette décision, plusieurs événements importants se sont produits y compris l’unité du monde de l’islam sur le dossier palestinien ».

Selon cet expert iranien des questions du Moyen-Orient, les Américains s’imaginaient que vu les accords obtenus en coulisse avec un certain nombre de pays importants de la région, le terrain est bien favorable pour qu’ils adoptent cette mesure à l’encontre du monde de l’islam. Mais la réaction des musulmans des quatre coins du monde a fait tomber leurs plans à l’eau.

En allusion à la présence d’un certain nombre de diplomates saoudiens au sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) tenu à Istanbul qui s’est focalisé sur Qods, il a déclaré : « Alors que la reconnaissance par le président Trump de Qods comme capitale d’Israël, la semaine dernière, a suscité une réprobation unanime dans le monde, certains pays se sont même abstenus de dépêcher un représentant à ce sommet. Certains autres États, dont les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, n’ont pas accordé autant d’importance à ce sommet et y ont dépêché une délégation composée de diplomates, ce qui est qualifié de dangereux pour le monde de l’islam ».

Plus loin dans ses propos Seyyed Reza Sadr al-Hosseini a affirmé : « Cet événement a dévoilé le vrai visage d’un certain nombre de pays musulmans. Quand les Émirats arabes unis ont refusé d’envoyer ne fût-ce qu’un représentant au sommet d’Istanbul et lorsque l’Arabie saoudite y a dépêché une délégation composée seulement de quelques diplomates, alors les dirigeants de ces pays veulent émettre un message à Tel-Aviv et à Washington leur confirmant leur approbation par rapport à la politique de la ville de Qods en tant que capitale d’Israël ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV