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Soutien à Qods : l’Arabie Saoudite et Bahreïn avertissent leurs ressortissants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants protestent à Amman contre la décision de Donald Trump sur Qods, le 8 décembre 2017. ©AFP

L’Arabie saoudite et Bahreïn empêchent leurs ressortissants de manifester contre la décision de Trump sur Qods et en solidarité avec les Palestiniens.

Alors que les protestations contre la décision de Trump sur la ville sainte de Qods se poursuivent dans plusieurs pays arabes et musulmans pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens, les ambassades saoudienne et bahreïnie à Amman capitale jordanienne ont interdit à leurs ressortissants de participer dans les manifestations.

Sous prétexte que ces manifestations pourraient mettre en danger la vie de leurs ressortissants, les ambassades saoudienne et bahreïnie ont exhorté leurs ressortissants à ne pas rejoindre les manifestants qui protestent contre la décision de Donald Trump de reconnaître la ville sainte de Qods comme capitale des territoires occupés dits Israël.

Ce geste n’est pas étonnant venant de l’Arabie saoudite, qui est le premier allié de l’Amérique de Donald Trump dans le monde arabe, et qui tente depuis ces derniers mois de normaliser avec Israël.

Depuis la décision explosive et controversée des USA, d’avoir reconnu la sainte Qods comme capitale d’Israël, nombreux pays arabes et musulmans dont la Jordanie sont le théâtre de manifestations et de la colère anti-américaines.

Le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud (G) accueillant, en mai 2017, Donald et Melania Trump à l’aéroport. ©EPA

Lors d’une interview à la télévision égyptienne et en marge de la conférence des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe au Caire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a déclaré que son pays attendait la mise en œuvre de « l’initiative de paix arabe » fixée lors du sommet de la Ligue arabe à Beyrouth en 2002 pour la normalisation des relations avec le régime de Tel-Aviv.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV