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Conflits à Sanaa : Ansarallah et Saleh appellent au dialogue

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les portraits d’Abdel Malek Al-Houthi brandis par les Yéménites, le 23 janvier 2015. ©AFP

Le leader d’Ansarallah a mis en garde contre des mains qui cherchent à déclencher des affrontements au sein des forces nationales qui combattent l’agression saoudienne.

Abdel Malek al-Houthi, leader d’Ansarallah, a dénoncé les mains qui s’agitent dans l’ombre et qui cherchent à désunir les rangs d’Ansarallah et du Congrès général du peuple (Abdellah Saleh), ne serait-ce que pour plonger « Sanaa, la résistante » dans le chaos. 

Le chef d’Ansarallah a mis en garde contre les « actes irresponsables », de quelque partie qu’ils viennent. 

« La mosquée d’al-Saleh et les sièges du Congrès général du peuple ne sont pas contrôlés par les forces de sécurité ni par Ansarallah. Tous les sièges du Congrès général du peuple ainsi que les domiciles des leaders de ce Congrès sont parfaitement sécurisés. J’appelle les personnes sages à assumer leur responsabilité et à coopérer avec les organes d’État pour protéger la sécurité de Sanaa et neutraliser ce nouveau complot. Tous les différends peuvent être réglés via le dialogue. C’est par cette voie que les tribus devront agir contre tous les complots. Il revient à tout le monde de coopérer avec le gouvernement et à ne pas permettre aux forces séditieuses de détruire une alliance qui a mis au pas l’agresseur », a déclaré le samedi 2 décembre Abdel Malek al-Houthi.

Selon les sources locales, des accrochages d’origine exogène ont éclaté le vendredi 1er décembre à Sanaa. De son côté, l’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh a prôné la fin des conflits à Sanaa, disant que la crise ne serait réglée que via le dialogue. 

Depuis trois ans, le régime saoudien cherche à s’emparer de la capitale yéménite, en vain. Au plus fort des frappes sauvages du régime de Riyad, la capitale a résisté, d’où le recours apporté par le régime agresseur aux « fauteurs de troubles » pour désunir les rangs des forces nationales. Depuis plusieurs heures déjà, les médias saoudiens ont intensifié leur campagne, en faisant croire à des « combats fratricides » dans les rangs des forces nationales yéménites, et en allant jusqu’à prétendre que la capitale serait tombée entre les mains « des forces du Congrès du peuple » qui tueraient leurs alliés d’Ansarallah. Pourtant, les deux parties multiplient les appels au dialogue. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV