Le président libanais a annoncé que le Hezbollah allait combattre les terroristes de Daech, à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du Liban, jusqu’à l’éradication totale de ce groupe terroriste.
Interviewé par le quotidien italien La Stampa, le président libanais Michel Aoun a déclaré, ce mercredi 29 novembre, que le Hezbollah continuait son combat contre les terroristes de Daech, à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du Liban et que les combattants du Hezbollah regagneraient leur pays, une fois terminée la lutte contre le terrorisme.
« Aux yeux des Libanais, le Hezbollah reste une force de défense et non pas un parti terroriste », a déclaré Michel Aoun.
Ces déclarations de Michel Aoun sont, en effet, une réaction aux propos de Saad Hariri qui avait assujetti son maintien au poste de Premier ministre au retrait des combattants du Hezbollah des conflits du Moyen-Orient.
Le Premier ministre libanais avait accusé le Hezbollah d’ingérence dans les affaires de tous les pays arabes alors que le Liban « plaidait pour l’impartialité ».
« Nous avons survécu à la récente crise et elle va être réglée pendant les jours qui viennent. Saad Hariri continuera d’assumer le poste de Premier ministre. L’avenir du Moyen-Orient commence à Beyrouth, qui symbolise la coexistence pacifique dans la région. Les différentes communautés libanaises ont coexisté pendant des siècles et cela va continuer comme ça. Les chrétiens retourneront en Syrie et en Irak », a expliqué Michel Aoun.
Le président libanais a ajouté que la Syrie et le Liban, en tant que voisins, devraient coopérer.
Interrogé sur les réformes du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, Michel Aoun a déclaré que la politique du Liban reposait sur le principe de la non-ingérence dans les affaires d’autres pays.