Selon le ministère syrien du Transport, plus de 50 % des routes et 75 % des lignes de chemin de fer du pays ont été détruits pendant la guerre. La Syrie a l’intention d’être reliée à l’Iran, à l’Irak, à la Jordanie et même à la Chine et à la Turquie après la reconstruction de son réseau ferroviaire national.
Au cours de ces six dernières années, la Syrie a connu une crise et ses infrastructures de transport ont été largement détruites. Le pays prévoit de reconstruire ses infrastructures en coopération avec des pays étrangers tels que l’Iran, la Russie et la Chine.
Selon le ministère syrien des Transports, le coût de la reconstruction est estimé à plus de 4,7 milliards de dollars.
« Le développement de lignes ferroviaires et de liaisons avec l’Irak, l’Iran, la Jordanie et même la Chine et la Turquie est à l’ordre du jour du gouvernement », a-t-il fait savoir.
Au cours de la guerre en Syrie, plus de 50 ponts routiers et 17 ponts ferroviaires ont été détruits et 50 % du total des 4 095 km de routes et 75 % des 2 400 km de chemins de fer ont été réduits à néant.
Aux dires du ministre syrien du Transport, le processus de reconstruction des chemins de fer et des routes a été lancé à l’aide de l’armée.
La découverte et le désamorçage des bombes placées par les terroristes au bord des voies de communication font partie des défis auxquels est confrontée la Syrie, ce qui ralentira le processus de reconstruction.
D’après le ministre syrien, plus de 6 kilomètres de route ont été reconstruits au cours des 20 derniers jours.
Le développement des lignes de communication avec d’autres pays, à l’instar de l’Iran et de l’Irak, est également à l’ordre du jour du ministère syrien du Transport.