La Cour de Bahreïn reporte le nouveau procès du secrétaire général du parti de l’opposition al-Wefaq, Cheikh Ali Salman, accusé d’espionnage pour le compte du Qatar.
La séance devait avoir lieu ce lundi, mais a été repoussée au 29 novembre.
Le procureur général de Bahreïn annonce dans un message posté sur Twitter que Cheikh Ali Salman ne s’était pas présenté au tribunal et que la séance serait donc reportée à mercredi.
À rappeler que l’accusé est détenu dans les prisons saoudiennes depuis trois ans. Il a toujours récusé les accusations qui lui sont portées.
Son procès est loin d’être légal ou inscrit dans le cadre des droits de l’homme. Il s’agirait plutôt d’une tentative d’attiser les conflits internes et les querelles entre les pays de la région du golfe Persique.
Par ailleurs, suite à la détérioration de l’état de santé du cheikh Issa Qassem, chef religieux des chiites de Bahreïn, la coalition des jeunes du 14 février, l'organisation la plus active en matière de manifestations à Bahreïn, appelle la population à manifester en signe de soutien au cheikh et pour demander la fin de son assignation à résidence.
Le mouvement révolutionnaire Shabab al-Diraz (les Jeunes d'al-Diraz) a également appelé à manifester ce lundi, dans la soirée, en défilant jusqu’au quartier où habite le cheikh Qassem pour briser le blocus des militaires.
De nombreuses associations dans différentes régions de Bahreïn ont procédé à la diffusion de tracts invitant la population à prendre part à une grande manifestation baptisée « Nos âmes en sacrifice ». Les méthodes de répression des forces de sécurité du régime bahreïni sont fortement remises en question.
Cheikh Issa Qassem a été soumis à un examen médical par des agents gouvernementaux, a rapporté la chaîne Al Mayadeen. Il aurait gravement maigri et se trouverait dans un état de santé critique.