Le journal Rai al-Youm revient sur le discours du secrétaire général du Hezbollah dans lequel il rend hommage aux mouvements de résistance palestiniens et yéménites.
« Lorsque les groupes palestiniens de toute ligne politique et stratégique condamnent unanimement la déclaration de la réunion ministérielle de la Ligue arabe, déclaration qui accuse le Hezbollah de terrorisme et de déstabilisation de la région, cela transmet un message bien important », écrit le journal Rai al-Youm dans son éditorial de ce mardi 21 novembre.
« Tout cela transmet un message indiquant que le peuple palestinien a commencé à revenir à ses sources, au camp de la Résistance. Cela montre qu’après de longues années passées en se laissant leurrer par les mensonges officiels des États arabes, les Palestiniens réalisent que le vrai ennemi est le régime occupant israélien », ajoute l’article.
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Et ces réactions leur ont valu les plus grands honneurs dans le discours de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais. Dans son discours du lundi 20 novembre, il a affirmé que le Hezbollah n’avait jamais envoyé aucune arme, pas même un colt, à aucun pays. « Mais nous avons envoyé des armes, dont des missiles de type Kornet, à Gaza et nous en sommes fiers », ajoute-t-il.
Rai al-Youm relate ensuite le discours de Hassan Nasrallah là où il dénonce, à juste titre, l’attitude de l’Arabie saoudite consistant à mésestimer le courage et le potentiel des autres nations arabes, en particulier des Yéménites.
« Au regard des Saoudiens, tous les autres peuples arabes sont des misérables appartenant à la caste des esclaves et qui sont donc incapables de fabriquer des armes », précise le journal. Mais le missile que les Houthis ont tiré en direction de l’aéroport du roi Khalid à Riyad a provoqué une vague de communiqués en signe de solidarité. Le missile, qui a explosé en l’air sans causer de pertes, a quand même eu pour conséquence que les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se sont précipités au Caire pour le condamner et le juger dangereux, ajoute le journal.
Et condamner, c’est une chose qu’ils savent faire à merveille ; mais ils n’ont jamais organisé une seule réunion pour évoquer les souffrances des 23 millions de Yéménites qui vivent, depuis plus de deux ans, sous une pluie de bombes. Parce qu’ils sont pauvres et ceux qui les bombardent sont de riches Arabes soutenus par l’Europe et les États-Unis, ajoute le journal Rai al-Youm.
