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La promesse du commandant iranien se réalise

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général Qassem Soleimani rend visite aux forces du mouvement al-Nujaba. ©Al-Alam

Chose promise, Daech a été anéanti et n’a plus aucun État proclamé. Une promesse tenue par le commandant iranien, le général Soleimani.

Selon le site d’information Mashregh News, la ville d’Abou Kamal au sud de la province syrienne de Deir ez-Zor a été entièrement libérée dimanche. La dernière ville occupée par Daech sur toute l’étendue de l’Irak et de la Syrie a donc été libérée, marquant la fin de l’État autoproclamé que les terroristes avaient imposé depuis 6 ans à la région.

Regard rétrospectif

Abu Musab al-Zarqawi, célèbre chef terroriste qaïdiste, a été tué en 2006 en Irak suite à une opération américaine suspicieuse après de longues années de massacre des civils irakiens. Les forces qu’il dirigeait ont pourtant survécu après leur chef, ayant dans la tête l’idée de créer un soi-disant État islamique. Ils poursuivirent leurs agissements destructeurs au nom d’al-Qaïda.

En 2011, lorsqu’un groupe de protestataires opposés au gouvernement syrien, incités par des puissances étrangères, avaient lancé des émeutes sociales, un courant terroriste aveugle s’est soudainement déclenché dans certaines régions de Syrie avant de prendre de plus en plus d’ampleur.

La crise a dépassé le niveau de rassemblements et d’émeutes, pour se transformer en une véritable guerre civile, une guerre dont la gestion a échappé à l’autorité centrale. La ville de Raqqa au nord-est du pays a été vite occupée par le groupe terroriste Daech (État islamique en Irak et au Levant, ISIS selon son acronyme anglais), avec pour commandant un dénommé Abou Bakr al-Bagdadi.

D’autres villes et villages dans différentes provinces syriennes sont tombés dans la suite aux mains de Daech qui avait ses propres tactiques d’opérations éclair. Daech avait planifié une grande opération pour investir le cœur de la Syrie, la capitale Damas. À travers les opérations « Volcan de Damas » et « Séisme de Syrie », Daech se faisait l’illusion d’en finir avec le président syrien Bachar al-Assad.

Un général iranien a eu l’idée de sauver la Syrie et de faire échouer le plan de Daech

La situation n’était pas normale à Damas. Lors d’une rencontre avec Bachar al-Assad, le conseiller militaire iranien, le général Hamedani, propose que les portes des stocks d’armement s’ouvrent au peuple. « Il faut armer le peuple pour sauver Damas ». C’est la solution ultime et le président Assad l’accepte.

Les forces du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) étaient tout le temps aux côtés des peuples irakien et syrien depuis le début de la crise dans ces pays.

Le combat se poursuit en Irak

De l’autre côté, en Irak, Daech avait occupé Mossoul en quelques heures, pour arriver jusqu’à Falloujah, Tikrit et Samarra. Les terroristes s’étaient approchés des frontières de l’Iran. À l’aide de l’armée de Qods (Unité d’élite du CGRI), Daech n’a pas pu mettre la main sur Bagdad ni Erbil, mais les agissements des daechistes se sont poursuivis.

La donne a changé l’année dernière avec l’appui logistique de la Russie aux opérations terrestres. Les victoires s’enchaînent : la ville d’Alep est libérée, mais pour libérer Deir ez-Zor, une vaste opération s’impose par l’axe de Palmyre en empruntant le désert syrien. La ville de Palmyre est reprise aux terroristes grâce à la résistance des brigades des Fatemioun et une grande opération commence pour mettre fin à quatre années de siège de la ville de Deir ez-Zor. Une fois la ville libérée, les opérations des forces syriennes et de la Résistance s’orientent vers al-Mayadine et Abou Kamal.

Le général Soleimani parmi les forces de la Résistance. ©Al-Alam

Une opération surprise de Daech dans la région d’al-Tanf dans l’est syrien aboutit pourtant à la mort en martyr du conseiller militaire iranien Mohsen Hojaji. Des responsables politiques et militaires iraniens promettent une vengeance des plus difficiles. Personne ne sait de quelle sorte de vengeance exactement il s’agit, jusqu’à ce que le général Soleimani l’élucide :

« Nous allons nous venger. Notre vengeance se réalisera en moins de 3 mois avec l’annonce de la fin de Daech. »

Après ces déclarations, le combat s’est intensifié entre les forces de la Résistance et Daech en Irak et en Syrie. Les villes occupées ont été libérées l’une après l’autre et avec la libération de Rawa, dans la province d’al-Anbar, par les Forces de mobilisation populaire, la fin de Daech en Irak a été officiellement annoncée, de sorte que ce groupe terroriste n’a plus sous son contrôle aucune étendue géographique dans ce pays.

Bataille d’Abou Kamal

La ville d’Abou Kamal était donc la seule ville toujours en occupation des daechistes et qui se situe à l’est de la province de Deir ez-Zor en Syrie. Une vaste opération est lancée par les forces syriennes et ses alliés. Le commandant de l’unité d’élite du CGRI, le général Soleimani, se rend, en personne, à Abou Kamal pour superviser l’opération, ou la commander, comme l’a annoncé la chaîne al-Mayadeen.

L’opération dure plusieurs jours et finalement, la ville d’Abou Kamal a été libérée dimanche 19 novembre. Des chaînes d’informations ont diffusé l’actualité sur l’arrivée triomphale du général Soleimani dans cette dernière ville reprise à Daech et la promesse dont avait parlé le commandant voit le jour : le groupe terroriste Daech n’a presque plus aucun territoire sous son contrôle ni en Syrie ni en Irak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV