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Nasrallah a salué le rôle du général Soleimani dans la bataille à Abou Kamal

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais. (Archives)

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prononcé ce lundi 20 novembre un discours dans lequel il a évoqué des questions régionales et internationales.

Pour commencer, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a exprimé ce lundi 20 novembre ses condoléances à l’occasion de l’anniversaire du décès du grand prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et ses descendants) et aussi de la mort en martyr de l'Imam Hassan Mojtaba et de l'Imam Réza (bénis soient-ils). Ses messages de condoléances étaient aussi destinés au peuple et au gouvernement irakien ainsi qu’au Leader de la Révolution islamique, à l’occasion du séisme de Kermanshah. 

Les évolutions en rapport avec le Liban étaient au centre du discours de Seyyed Hassan Nasrallah qui, en plus, a évoqué les récentes victoires des forces de la Résistance face aux terroristes.

Hassan Nasrallah a exprimé ses félicitations à l’occasion des victoires enregistrées par les forces irakiennes et syriennes dans les zones frontalières entre les deux pays.

« Nous étions témoins, la semaine dernière, de la victoire des forces irakiennes face aux terroristes dans la ville de Rawa, dernier fief de Daech en Irak et d’après l’annonce du gouvernement irakien, Daech n’a plus de contrôle sur aucune ville d’Irak », a-t-il précisé.

« Il s’agit d’un acquis énorme ; les forces irakiennes sont arrivées en ce moment aux frontières de la Syrie », a souligné le chef du Hezbollah.

Dans la suite, Nasrallah a fait allusion aux récentes victoires des forces syriennes dans la ville d’Abou Kamal. Dans l’optique de Hassan Nasrallah, avec la libération d’Abou Kamal, Daech a été vaincu, « mais cela ne signifie pas la fin de Daech », a-t-il aussi précisé, dénonçant les appuis latents et patents des États-Unis aux terroristes à Abou Kamal.  

Dans la suite, Hassan Nasrallah a tenu à remercier le commandant de l’armée de Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Qassem Soleimani, pour sa présence non seulement dans les combats à Abou Kamal, mais sur tous les champs de bataille contre les terroristes.

Le chef du Hezbollah libanais a aussi rendu hommage à tous les combattants syriens, à tous les groupes de résistance irakiens, aux brigades Fatemioun et Zeynabiyoun et à tous les combattants de la Résistance.

Il a précisé que dans la lutte contre Daech, l’Iran était toujours resté aux côtés des gouvernements irakien, syrien et libanais. « C'est pourquoi, je tiens à remercier le leadership et le peuple iraniens et particulièrement le général Soleimani dont le nom marquera l’histoire », a souligné Nasrallah.

Plus loin dans son discours, Nasrallah a fait allusion aux accusations formulées par les ministres des Affaires étrangères de certains pays de la Ligue arabe participant à la réunion du Caire. « Attribuer le terrorisme au Hezbollah n’est pas chose nouvelle », a-t-il affirmé.

« Les accusations contre le Hezbollah n’ont rien de nouveau. Cette position rejoint celle du commandant israélien, Moshe Yaalon, qui vient de dire : ce que le ministre saoudien des Affaires étrangères dit en arabe, nous le disons en hébreu. »

« Nous n’avons envoyé aucune arme ni au Yémen, ni à Bahreïn, ni au Koweït, ni à l’Irak, ni à aucun autre pays. Par contre, nous avons envoyé des armes à Gaza et nous sommes fiers de l’avoir fait. »

Le secrétaire général du Hezbollah a qualifié Israël de « la plus grande menace pour la sécurité du Liban », pour dire :

« La Résistance et l’arme du Hezbollah représentent le facteur le plus important de la libération du Liban de l’occupation, offrant un garant pour assurer la sécurité dans ce pays. »

Nasrallah n’a pas manqué de s’attarder sur la réunion ministérielle du 19 novembre de la Ligue arabe, une réunion qui s’est tenue, selon lui, en raison du récent tir de missile contre l’aéroport Malek Khaled de Riyad. À ce sujet, il a affirmé qu’il n’y avait aucun lien entre le Hezbollah et le missile qui a été tiré sur Riyad.

« Les missiles qui sont tirés par les Yéménites font partie des acquis du peuple yéménite. Ils [les Saoudiens] ne sont pas capables de comprendre que les Yéménites construisent des missiles et les utilisent en guerre. »

Pour finir, Hassan Nasrallah a tenu à remercier les ministres libanais et irakien des Affaires étrangères ainsi que les groupes palestiniens, pour leurs prises de position envers la déclaration anti-Hezbollah de la réunion de la Ligue arabe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV