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Saad Hariri s’exprimera à l’antenne d’Al-Mustaqbal

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Libanais lit, dans un journal, un article sur le Premier ministre démissionnaire du Liban Saad Hariri, le 6 novembre 2017, à Beyrouth. ©AFP

Le président libanais a déclaré que le discours qu’allait prononcer dimanche soir Saad Hariri serait « sans valeur ». 

Le président libanais Michel Aoun a déclaré, le dimanche 12 novembre au soir, que les déclarations qu’allait prononcer, ce soir, le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri seraient dépourvues de toute authenticité, du fait des « circonstances mystérieuses » qui entourent sa présence en Arabie saoudite.

Dans un communiqué, Michel Aoun a souligné que les libertés de Saad Hariri avaient été restreintes alors qu’il se trouvait en résidence surveillée et qu’il était privé de tout contact avec sa famille.

« Ce qu’il a dit et qu’il dira, ses positions et ce qui lui a été attribué, tout cela est suspicieux et on ne peut pas s’y référer comme si le Premier ministre l’avait prononcé en toute liberté », indique le communiqué.

Saad Hariri sera interviewé, dimanche soir, par un journaliste de la chaîne de télévision libanaise Al-Mustaqbal (Future TV), depuis l’Arabie saoudite, à 20 h 30 (heure de Beyrouth).

Louisa Loveluck, correspondante du journal américain The Washington Post à Beyrouth, a révélé que le journaliste libanais qui allait interviewer Saad Hariri ne serait pas accompagné de son équipe et que ce serait une équipe saoudienne qui allait tourner l’entretien. Selon Louisa Loveluck, l’entretien sera diffusé à 21 h 30 (heure de Beyrouth).  

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé, le samedi 4 novembre, sa démission depuis l’Arabie saoudite, dans des circonstances mystérieuses, alors qu’il mettait en cause une prétendue ingérence de l’Iran dans les affaires des pays arabes et qu’il accusait le Hezbollah et Téhéran de vouloir l’assassiner.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV