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Bahreïn : la répression des chefs de l’opposition se poursuit

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants bahreïnis portent des pancartes alors qu’ils manifestent contre le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn et en soutien au cheikh Ali Salmane, le 1er avril 2016. ©AP

Le procureur général de Bahreïn a fait part de la traduction en justice du cheikh Ali Salmane, secrétaire général du mouvement al-Wefaq, pour des affaires d’espionnage pour le compte du Qatar.

Ahmed al-Hammadi a déclaré, ce dimanche 12 novembre, que le nouveau dossier du cheikh Ali Salmane et les dossiers de deux autres membres du mouvement al-Wefaq, le cheikh Hassan Sultan et Ali al-Aswad, avaient été remis au procureur criminel de Bahreïn. Il a ajouté que le procès de ces trois personnes aurait lieu le 27 novembre.

Le cheikh Ali Salmane écope de quatre ans de prison, dont trois années ont déjà été purgées.

Le procureur général de Bahreïn accuse le cheikh Ali Salmane et les deux autres membres d’al-Wefaq d’avoir espionné pour le compte du Qatar afin de porter atteinte aux intérêts nationaux de Bahreïn.

Il les accuse également d’avoir participé à des tentatives de renversement du régime en place et d’avoir révélé des informations confidentielles au sujet de la défense, en échange de sommes d’argent. Parmi d’autres chefs d’accusation que le procureur général de Bahreïn tente d’imputer auxdits prisonniers, figure la publication de rumeurs infondées et de nouvelles tendancieuses pour nuire au prestige de Bahreïn à l’étranger.

Ahmed al-Hammadi prétend que ces accusations s’appuient sur les témoignages de quatre personnes qui disent être au courant de conversations téléphoniques entre le cheikh Ali Salmane et le cheikh Hassan Sultan d’une part, et le gouvernement qatari de l’autre, ainsi que de rencontres avec les responsables qataris à l’intérieur et à l’extérieur de Bahreïn.

Depuis 2011, le régime des Al Khalifa, au pouvoir à Bahreïn, ne lésine sur rien pour réprimer la voix pacifique des protestataires qui ne réclament que la mise en place d’un gouvernement élu et l’établissement de la justice sociale.

Pour ce faire, le régime bahreïni réprime sans cesse les mouvements et partis d’opposition pacifiques en arrêtant et emprisonnant leurs chefs.

Le cheikh Ali Salmane est accusé d’espionnage alors qu’il avait été emprisonné, il y a trois ans, après s’être vu accusé d’avoir incité le peuple à la violence.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV