Le mercredi 8 novembre, l’Iran a vivement condamné, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, les frappes aériennes particulièrement violentes des avions de chasse saoudiens contre des maisons dans une localité près de Hajja au Yémen.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a vivement condamné les raids aériens des avions de chasse saoudiens contre la ville yéménite de Hajja, raids qui ont coûté la vie à de nombreux civils yéménites. Il n’a pas manqué de compatir à la douleur des proches des victimes de ces raids aériens saoudiens qui se poursuivent sans relâche.
« L’intensification des bombardements contre les zones résidentielles, la poursuite d’un blocus maritime, terrestre et aérien et l’interdiction faite par Riyad d’acheminer des aides humanitaires de première nécessité à destination des citoyens innocents de ce pays montrent que le régime saoudien est en désarroi et que les échecs consécutifs l'ont empêché d’atteindre ses objectifs au Yémen », a-t-il dénoncé.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ensuite critiqué le silence radio de la communauté internationale face aux crimes commis par le régime saoudien, qui s’acharne sur le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, empêchant les organisations et instances internationales d’acheminer des aides humanitaires à destination des citoyens sinistrés de ce pays.
« Ces actions constituent une violation flagrante des principes et des règles du droit humanitaire. Nous appelons les Nations unies et les pays influents de la région à redoubler d'efforts pour mettre fin immédiatement aux attaques et prendre des mesures immédiates et efficaces afin de protéger la vie et la sécurité des civils, notamment les femmes et les enfants », a-t-il ajouté.
Selon le ministère yéménite de la Santé, plus de soixante civils ont été tués ou blessés lors des frappes aériennes, le mardi 7 novembre, de la coalition saoudienne à Harran, contre une localité située près de Hajja dans l’ouest du Yémen.