Après des mois de silence face aux massacres perpétrés au Myanmar, le Conseil de sécurité des Nations unies a accouché d'une souris. Il s'est donné la peine de condamner les massacres visant les Rohingyas, minorité musulmane du pays.
Selon un communiqué de l'Associated Press, paru lundi 7 novembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné les violences contre les musulmans rohingyas et a appelé le pays à mettre un frein à sa campagne militaire et ses atrocités envers les musulmans dans l’État de Rakhine. Mais le Conseil de sécurité ne va pas plus loin et se contente d'un simple communiqué.
Il y a quelques jours la soi-disant prix Nobel de la paix et responsables des massacres, des violences, de la destruction systématique des villages entier à Rakhine, Aung San Suu Kyi, a effectué une visite spectacle dans cet État, sans se donner la peine de s'exprimer sur le sort tragique de ses habitants. Le résultat concret de cette visite tarde toujours à se manifester.
Ayant renoncé à l'adoption d'une résolution qui consistait à accentuer la pression sur le Myanmar, le Conseil de sécurité s'est contenté de publier une déclaration conjointe.