Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires arabo-africaines a affirmé que les pourparlers d’Astana étaient un processus qui se poursuivrait jusqu’au retour d’une paix, d’une stabilité et d’une sérénité durables en Syrie.
« Nous avons l’intention de poursuivre ce processus pour aider à la restauration rapide de la paix, de la sérénité et de la stabilité en Syrie », a précisé ce vendredi 3 novembre dans l’après-midi Hossein Jaberi-Ansari, vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires arabo-africaines.
Interrogé sur la date à laquelle la paix et la stabilité seront rétablies en Syrie, le diplomate iranien s’est exprimé en ces termes : « On ne peut pas fixer une date, mais le processus de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme durant l’année dernière a été couronné de succès sur le terrain aussi bien en Syrie qu’en Irak. »
« Le projet consistant à faire de Daech un État prétendument islamique en Irak et au Levant a échoué aussi bien en Irak qu’en Syrie. La plus grande partie des territoires occupés par ce groupe terroriste a été libérée, accélérant le processus de retour de la paix et de la stabilité dans ces deux pays », a-t-il ajouté.
Et Jaberi-Ansari de poursuivre : « Cependant, différents obstacles et défis subsistent toujours. Il faut se servir des succès et acquis réalisés sur le terrain pour résoudre politiquement la crise syrienne. Il faut stabiliser au maximum ces acquis et les transformer en un processus politique stable et durable. »
« À l’aide de nos partenaires, nous nous employons à ramener la paix, la stabilité et la sérénité. Certes, nous nous sommes engagés sur un chemin miné et nous avançons lentement, mais nous sommes d’avis que nous sommes sur le bon chemin », a-t-il indiqué, avant de préciser : « Nous essayons de trouver un compromis et nous avançons lentement vers notre objectif. Grâce à un compromis entre les trois pays garants d’Astana, nous espérons voir le plus vite possible la paix et la stabilité politique de retour en Syrie. »