TV

Le Hamas ne déposera jamais les armes face à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël. (Photo d’archives)

Le président du bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a réitéré que ce mouvement ne déposerait pas les armes et qu’il ne reconnaîtrait jamais Israël.  

Le président du bureau politique du Hamas, Yahya Sinouar, dont le siège est dans la bande de Gaza, a annoncé que le peuple palestinien menait encore et toujours des combats pour libérer sa terre du joug d’Israël et qu’il ne pourrait jamais déposer les armes et accepter un désarmement de la Résistance.

« Le processus de réconciliation interne est une décision collective et le Hamas ne tolérera jamais la poursuite des différends, car cela représente un danger stratégique majeur pour le projet national de la Palestine », a-t-il averti.

Le Hamas, a-t-il rappelé, n’a jamais reconnu et ne reconnaîtra jamais Israël et les conditions émises par le régime de Tel-Aviv ne sauraient être acceptées.

« La Résistance palestinienne se trouve dans une bonne position et au cours des dernières années, nous avons renforcé les infrastructures de la Résistance », a-t-il martelé.

 Les armes de la Résistance, a-t-il poursuivi, n’appartiennent pas seulement au Hamas ou aux brigades Izz al-Din al-Qassam. Elles appartiennent à tout citoyen palestinien habitant dans la bande de Gaza. L’enclave palestinienne est soumise à un blocus israélien pour empêcher que le Hamas y prenne les rênes du pouvoir. 

Après deux jours de discussions au Caire, le Hamas et le Fatah sont parvenus à un accord de réconciliation, le jeudi 12 octobre. L’accord en question devrait être finalisé le 21 novembre une fois que tous les groupes palestiniens se seront mis d’accord.

Azam al-Ahmad (D) du Fatah et Saleh al-Aruri (G) du Hamas signent un accord de réconciliation au Caire, le 12 octobre 2017. ©AFP

En guise de première réaction à l’accord de réconciliation signé entre le Hamas et le Fatah, le cabinet israélien a osé poser ses propres conditions, à savoir le respect des accords internationaux et des conditions du Quartette pour le Proche-Orient, la reconnaissance d’Israël et le désarmement du Hamas.

Les deux principaux mouvements palestiniens ont déjà signé des accords en février 2007, décembre 2011, février 2012 et avril 2014, mais ces accords n’avaient pas porté leurs fruits.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV