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Le CGRI a joué un grand rôle dans la lutte contre le terrorisme en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée continue d’avancer dans l’est de la Syrie. ©Sputnik

Récemment, les forces syriennes ont réussi à libérer la ville stratégique d’al-Mayadin dans l’est de la Syrie, une région clé contrôlée par les terroristes takfiristes de Daech.  Selon certains analystes, les conseils prodigués par le Corps des gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) ont beaucoup contribué aux succès enregistrés par les forces syriennes, qui ont réussi à libérer des milliers de kilomètres carrés du territoire syrien, notamment une grande partie de Deir ez-Zor.

De l’avis de certains spécialistes du Moyen-Orient, le nettoyage d’al-Mayadin a réuni les conditions idéales pour que l’armée syrienne et l’axe de la Résistance reprennent le contrôle des régions frontalières syriennes avec l’Irak.

« Al-Mayadin est une ville stratégique située entre la province de Deir ez-Zor et le nord de la Syrie », a rappelé Hassan Hanizadeh, l’un des experts en question, qui insistait sur l’importance de la libération d’al-Mayadin.

« Al-Mayadin est la porte d’entrée de la province de Deir ez-Zor. La plus grande partie des installations pétrolières sont situées dans cette région. Alors, la libération d’al-Mayadin constitue un prélude au nettoyage de l’est de la Syrie », a ajouté Hanizadeh.

« Le rôle de conseiller qu’a joué le CGRI dans la lutte contre les terroristes en Irak et en Syrie n’est un secret pour aucun des acteurs de la crise syrienne », a-t-il poursuivi.

Dès le début de la crise en Syrie, le CGRI s’est toujours rangé, en tant que conseiller, aux côtés des forces syriennes face aux groupes terroristes. Cette organisation militaire a empêché la chute de Damas en mettant son expérience au service de la Résistance et du gouvernement syrien.

Le CGRI est ainsi intervenu en Irak et en Syrie en tant que conseiller militaire à la demande de leurs gouvernements respectifs et a empêché la chute de Bagdad et de Damas et leur occupation par les terroristes takfiristes de Daech.

Hassan Rohani, président iranien. (Photo d'archives)

Le président iranien, Hassan Rohani, a pour sa part affirmé à ce propos : « Le CGRI jouit d’une grande popularité aussi bien en Iran qu’en Irak et en Syrie, car il a sauvé Bagdad et Damas ; et au Liban, car il a été partisan de l’indépendance et du rayonnement de ce pays. Le CGRI s’est toujours rangé du côté des opprimés. »

« Les autorités américaines ont raison d’être en colère contre le CGRI, car elles avaient l’intention de maintenir Daech pendant une vingtaine d’année dans cette région et de s’en servir », a souligné Rohani.

Dans les prochains mois, les terroristes takfiristes de Daech continueront de subir des coups durs.

« Al-Mayadin fait partie des dernières villes que les takfiristes contrôlaient en Syrie. Avec la chute de cette ville et de Boukamal, les terroristes seront obligés de fuir dans les régions désertiques et cela sera considéré comme la fin de Daech », a affirmé le général Rassoul Sanaï Rad, coordinateur-adjoint du CGRI.

« Vu les conditions en Syrie, la chute d’Alep a déclenché un effet domino entraînant l’échec des courants takfiristes et de leurs alliés. Les combattants de la Résistance ont effectivement joué un rôle crucial dans la libération d’al-Mayadin et ce processus se poursuivra », a ajouté le général Rassoul Sanaï Rad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV