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L'un des hauts commandants syrien tué à Deir ez-Zor

Le responsable de la défense de Deir ez-Zor, le major-général Issam Zahreddine. ©Twitter

" Le symbole de la Résistance à Deir ez-Zor a été tué ", affirme un communiqué de l'armée syrienne. Issam Zahreddine a été tué, mercredi 18 octobre, alors qu’il effectuait une opération spéciale sur l’île de Saqr, dans la province syrienne de Deir ez-Zor.

Issam Zahreddine, de la Garde républicaine syrienne, a participé à plus de 80 opérations militaires contre les terroristes takfiristes. Sa dernière mission a eu lieu à Deir ez-Zor. "Le major général Issam Zahreddine, responsable de la défense de Deir ez-Zor, a sauté mardi sur une mine, et il est décédé des suites de ses blessures sur l’île de Saker ", lit-on dans le communiqué de l'armée qui poursuit : " Issam Zahreddine se trouvait à la tête des défenses de la ville de Deir ez-Zor depuis 4 ans à peu près".

À gauche, le major général Issam Zahreddine et à droite le général de brigade Suheil al-Hassan. © Raja News

 

Le 5 septembre, les forces syriennes ont réussi à briser l’encerclement de Deir ez-Zor et d’entrer dans la zone septentrionale de la ville. Quatre jours plus tard, les unités syriennes, commandées par le général Issam Zahreddine et Souheil al-Hassan (alias Le Tigre) ont repris le contrôle de l'aéroport militaire de Deir ez-Zor.

Une première fois, fin 2013, le commandant Zahreddine avait été envoyé à Deir ez-Zor mais il a été convoqué à Damas en juin 2015 pour être envoyé à Hassaké, qui subissait alors une offensive Daech. En janvier 2017, de retour à Deir ez-Zor, Issam Zahreddine s’était retrouvé de nouveau à la tête des défenses de la ville pour repousser une nouvelle offensive de Daech. 

Ami de la Résistance

Le général syrien entretenait d'étroits liens avec les combattants du Hezbollah et les cadres des forces de la Résistance déployées dans l'est de la Syrie. Pour lui, la fin de Daech en Syrie revenait au début d'une guerre encore plus grand, celle de la libération du Golan. Étant lui-même druze, la libération du Golan occupé ne pouvait le laisser indifférent. Son nom figurait sur la liste des "personnes à abattre" du Mossad. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV