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Des batteries de S-300 bombardées?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F16 israélien. (Photo d'illustration)

Selon les médias israéliens, l'armée israélienne aurait frappé une batterie de missiles antimissile syrienne, non loin de la capitale syrienne. La ville de Damas est protégée par les S-300 déployés depuis le début de la guerre. 

À en croire les médias israéliens, " le raid a lieu pour contrer une attaque visant les chasseurs bombardiers israéliens qui survolaient le Liban". Les sources sionistes n'apportent aucune précision sur l'origine de l'attaque qui aurait visé l'aviation israélienne qui, tout compte fait, se trouvait au moment des faits dans l'espace aérien libanais, en violation du droit international. 

Selon certaines sources, la batterie de missiles antimissiles en question aurait été déployée à une cinquantaine de kilomètres de l'est de Damas. Si Israël se met à viser les S-300 et les 2-400 russes, cela constituerait un geste éminemment anti-russe commis par Israël. 

Le 7 septembre dernier, les missiles israéliens ont visé un centre de recherche de l'armée syrienne à Masyaf, ville située à quelques kilomètres de la ville stratégique de Tartous où la Russie détient son unique base navale en Méditerranée. Dans la foulée, la Russie a décidé de déployé ses S-400 à Masyaf. Cette nouvelle attaque contre le territoire syrien s'effectue de surcroît au seuil de la visite du ministre russe de la Défense en Israël. Les médias israéliens affirment ce lundi que "cette attaque aurait été  fait en coordination avec la Russie". Quoi qu'il en soit, les analystes ne peuvent s'empêcher de voir à travers cette attaque, qui n'a pas encore été confirmée par les sources syriennes, "un défi lancé à la Russie". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV